»Seul le travail paye. Je ne peux jamais jalouser un ami parce qu’il avance. Non la vie est un combat. Je travaille et je sais que ça va prendre... » autant de déclarations de l’un des précurseurs du rythme musical zouglou. Après plusieurs années en France, Bobby Yodet arrive en force avec un single intitulé « Ya pas monnaie ». Auteur des succès ‘‘Paparazzi, Zouglou classique, On se connait entre nous et Sicogi le tour », plusieurs dizaines en préparation, il livre des secrets au bout de notre micro.
Bonjour Yaha Youhode Abel, que devient le grand Bobby Yodet de »faut pas fâcher’’ ! Où avez-vous laissé le zouglou?
Pourquoi avez décidé de laisser tout dernière vous pour la France, est-ce pour l’Eldorado ?
Oui j’étais venu pour un spectacle en France et j’ai décidé de rester parce-que la tendance commençais à être très dure. Rien n’allait. Tout était difficile pour les premiers réalisateurs de Zouglou. Il fallait que je m’échappe, que je m’évade, sinon ils vont se moquer de nous. Je suis désolé, mais il fallait chercher les moyens pour mieux vivre. C’est pour cela j’ai décidé de rester en France. Et tout va.
Pourquoi ce grand silence, on n’entend plus parler de vous !
A un moment donné, il fallait que je me sauve pour éviter la honte. Après mon départ en France, j’ai continué de travailler et après 2002 je fais »Sicogi le tour et on se connait entre nous ». Cela a pris mais je ne suis pas resté longtemps au pays, parce qu’il y avait du bruit. On a appris des échos, donc il fallait que je rentre en France. En septembre 2002, je suis rentré, après j’ai fait un single ici en France »Metro roulé »
Nous avons appris que votre début a été très difficile en France, c’était quoi au juste?
A quand le retour sur la scène musicale, avez-vous déjà un autre album, après »Metro roulé » ?
Je reviens en force ne vous inquiétez pas. Je reviens avec un single »y a pas monnaie » qui sera suivi d’un album et plusieurs autres singles.
C’est vrai que tout était difficile pour les premiers »zougloumen », mais certains ont réussi, pourquoi pas vous?
Moi je suis moi-même. J’ai un secret. Je ne suis pas envieux, ni jaloux, seul le travail paye. Je ne peux jamais jalouser un ami parce qu’il avance. Non, la vie est un combat. Je travaille et je sais que ça va prendre. Je suis un des pionniers de Zouglou. J’ai opté pour le zouglou. Je ne lâcherai pas le Zouglou. Je mourrai Zouglou. Impossible de lâcher le Zouglou.
Que vous voulez vous dire par la tranquillité chez vous !
Bien, vos mélomanes vous attendent, alors…
Je dis merci à votre canard »lledebaivoirien » pour m’avoir accordé cet interview. Je profite de l’occasion pour dire qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Tant qu’il y a la santé tout est possible dans la vie. Faut reculer pour bien sauter, c’est ce que j’ai fait. Je suis prêt. Je viens bientôt avec plusieurs singles suivis d’un Album.
Bobby Yodet merci !
C’est moi qui vous remercie.
PAR HORTENSE LOUBIA
© 2020, redaction. All rights reserved.