Des réactions de l’opposition ont vite envahi les espaces avec l’annonce du 3è mandat du chef de l’Etat Alassane Ouattara: jeunes et femmes se dressent pour dire non. Les femmes invitent à la prise de conscience et à contester plutôt dans les urnes que dans les rues.
Les femmes interdisent formellement à leurs époux et leurs enfants de participer aux marches annoncées par des voix discordantes. Elles demandent à la population à une prise de conscience et à plus de vigilance. Pour certaines femmes, la contestation devrait se faire à travers les urnes et non dans la violence.
Quand Sangaré Koro pense que les ivoiriens sont assez fragiles pour qu’ils se livrent encore dans les rues. »On doit laisser Dieu agir, si c’est sa volonté que Ouattara soit encore au pouvoir on n’y pourra rien. Mais si c’est le contraire le seigneur interviendra. Il est important de prier pour l’avenir du pays. Je demande aux Ivoiriens de se souvenir des années sanglantes que nous avons vécues. Ils ne devraient plus agir selon la chair, leur vie en dépend ».
Pour Gogo Marthe agent de sécurité d’une agence de la place, une marche serait une occasion pour ouvrir une brèche à la guerre. »N’écoutez pas ce que les gens disent sur les réseaux sociaux pour aller à l’abattoir. Nous disons non à la marche de contestation, non à la violence. Il peut avoir d’autres voies plus autorisées.
A mon avis c’est de chercher à saisir la CEI, l’opinion de la communauté internationale, des structures de droit de l’homme et d’autres institutions plus compétentes qui pourraient régler cette histoire, si vous pensez que la candidature de monsieur Ouattara est contre la constitution. Le peuple est vulnérable, il n’a pas de soutien, on est exposé, laissez les politiciens régler leurs problèmes. Je sais de quoi je parle.
HORTENSE KOUAME
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