Depuis 2007, la Côte d’Ivoire a mis en place un projet dénommé «prévention et prise en charge des fistules obstétricales» pour lutter contre la fistule obstétricale qui gagne du terrain à travers le pays. Avec l’appui du fond des nations unies pour la population (UNFPA) et l’agence de la coopération internationale coréenne (koica), l’AIBEF bénéficie de ce projet en côte d’ivoire générale et en particulier dans l’ouest ivoirien.
L’objectif de cette sensibilisation selon le coordonnateur régional de l’AIBEF, Niamien Jean Marius était d’impliquer la communauté pour l’identification des cas de fistule obstétricale, et pour la référence des cas de fistules obstétricales au CHR de Man. Mais aussi, sensibiliser les populations pour la fréquentation des structures de santé et bien d’autres.
«La fistule obstétricale est une communication anormal entre le vagin, la vessie et /ou le rectum qui survient chez la femme à la suite d’un accouchement» a-t-il expliqué. Il poursuit pour dire que les causes de cette pathologie sont multiples notamment, les pratiques traditionnelles néfastes telles que, les mutilations génitales, l’absence ou le nombre insuffisant de consultations prénatales par les femmes, les mariages et grossesses précoces et bien d’autres.
Le Sous-préfet de Santa, Nimlin Théophile représentant son collègue de Blapleu a donné un cachet particulier à cette cérémonie. Il a félicité l’Association Ivoirienne pour le Bien Etre Familiale pour le travail herculéen qu’elle abat en se souciant de la santé des femmes. Aussi a-t-il mis en mission les chefs traditionnels afin que ceux-ci soient le relais dans leur différente communauté.
Dan De San
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