«Les réalités ne sont pas les mêmes…Pourquoi un coup d’État ne peut en aucun cas prospérer dans le 225, référence à la Côte d’Ivoire à travers l’indicatif téléphonique de ce pays, ndlr», théorise et conclut Touré Alpha Yaya, député-maire RHDP de Gbon au regard des différents putschs réussis par l’armée en Guinée, au Burkina Faso et au Mali. Des États qui partagent des frontières communes avec la Côte d’Ivoire.
Le regain des coups d’État dans les pays situés au nord de la Côte d’Ivoire et ayant des frontières communes avec elle, rend frileuses certaines analyses qui pointent la Côte d’Ivoire comme étant le prochain pays sur la liste des États susceptibles à un coup de force militaires. « Le souhait de plusieurs oiseaux de mauvais augure est de voir la Côte d’Ivoire s’écrouler car selon eux le 223, le 224 et le 226 (les indicatifs téléphoniques de la Guinée, du Burkina Faso et du Mali, ndlr) sont tombés. Le 225 (la Côte d’Ivoire) a été sauté mais certains ignorent la réelle cause de cette situation».
Que sit-il du cas de la Guinée Conakry pour soustraire la Côte d’Ivoire de ces pays aux mains de l’armée nationale ?
Selon le député-maire de Gbon, l’objectif d’un coup d’État est de répondre à un problème précis. «Pour le cas de la Guinée, le Président octogénaire, mon homonyme, ne maîtrisait, en réalité, absolument rien et l’atmosphère économique médiocre du pays était propice à un coup d’État. De plus, il était méprisant, suffisant et narguait son opposition avec laquelle il refusait de dialoguer, ne serait-ce que pour faire baisser la tension.
Si l’explication du cas de la Guinée semble plausible à l’entendre parler, alors, quelle est la raison, selon Touré Alpha Yaya, de la chute de Roch Marc Kaboré au Burkina Faso ?
Le député houphouëtiste de Gbon dans le nord de la Côte d’Ivoire, semble maitrisé le dossier du pays des hommes intègres, à en croire sa révélation sur les rapports entre l’ex-régime de Roch Marc Kaboré et les terroristes dans le Sahel. Une relation qui n’a pas marché comme au temps de Blaise Compaoré encore à la tête du Burkina Faso.
Et le désaccord entre les deux parties aurait mis la sécurité des burkinabès en danger puis finalement a emporté Roch Marc Kaboré. « Pour le cas du 226, le Président Roch Marc avait été affaibli par la présence des djihadistes qui ont fini par atteindre leur objectif. À son arrivée au pouvoir, les djihadistes lui avaient proposé un deal qu’il refusa en ignorant que la politique est là saine appréciation des réalités du moment.
Alors quelle est la particularité de la gouvernance d’Alassane Ouattara pour échapper à un coup d’État en Côte d’Ivoire ?
« Pourquoi le 225 a été sauté et pourquoi le 225 ne tombera pas…» se sent optimiste, Touré Alpha Yaya pour le régime d’Alassane Ouattara en entame de son explication sur les raisons qui mettent éventuellement la Côte d’Ivoire à l’abri d’un soulèvement militaire. « L’atmosphère politique, sociale et économique ne permet pas le désordre actuellement parce que le pays est véritablement gouverné. Qui, à part Alassane Ouattara pourra donner aux Ivoiriens ce qu’ils ont aujourd’hui.
Ils peuvent entreprendre, mais je peux vous confirmer et vous rassurer qu’ils ne pourrons pas atteindre leur objectif ». Il ajoute en mettant en garde, selon lui, les ennemis de la Côte d’Ivoire. « Nous revenons de loin, nous n’avons plus droit à l’erreur. Nous n’accepterons pas que le vœu de nos voisins et des ennemis de la Côte d ivoire se réalise. Nous sommes plus de 30 milles jeunes prêts à sacrifier notre vie pour la continuité des grands chantiers de l’État engagés par Alassane Ouattara et son gouvernement. Pour la démocratie, l’État de droit et pour les futures générations……
Ceux qui veulent un schéma catastrophique pour leurs intérêts au détriment de l’intérêt général se font des illusions », averti le nouveau président du Rassemblement des Jeunes de Côte d’Ivoire. Pour terminer son propos, Touré Alpha Yaya revient sur le ressenti des ivoiriennes et ivoiriens vis-à-vis de la gestion d’Alassane Ouattara.
Les rêveurs peuvent donc continuer à rêver, puisque c’est leur métier. Quant à nous, nous continuons à faire confiance au Président de la République qui démontre chaque jour qu’il est un grand homme d’État», a-t-il conclu.
H.KARA
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