La pègre sévit à Yamoussoukro : une bande de braqueurs démantelée et neutralisée par les hommes du Capitaine Bahibo Maxime

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La sécurité des citoyens devient de plus en plus inquiétante par la présence accrue des délinquants dans la capitale politique ivoirienne autrefois, terre paisible. Yamoussoukro, village de Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la nation ivoirienne, ne serait plus ce havre de sécurité ?

Même le transport à bord des taxis représente un danger permanent. Des malfrats évoluent désormais dans le braquage des passagers de taxis. Mais, tout va jouer en leur défaveur ce mercredi 7 février 2024.

Trois quidams appartenant  à un gang spécialisé dans le vol organisé des passagers de taxis ont été mis en déroute par les forces de l’ordre de la BAC. Selon une source policière, ils ont tous été déférés devant le parquet de Toumodi, le vendredi 9 février 2024.

Le Capitaine de police, Bahibo Maxime, commandant adjoint de la Brigade Criminelle de Yamoussoukro (BAC), a révélé les dernières opérations des délinquants dans sa circonscription. Ces individus s’adonnent à l’agression des passagers, les dépouillant dans des taxis, décrit-il.

Ainsi, à la suite de plusieurs plaintes des victimes, la cellule enquête de la BAC de la préfecture de police de Yamoussoukro, a mis en œuvre une profonde enquête afin de mettre la main sur ces malfrats.

Cette force policière a ensuite procédé au visionnage de vidéos surveillances et de protection urbaine. « Exploitant les images des vidéos de protection urbaine (VPU), un taxi est identifié et son chauffeur, Yao Bonaventure, est interpellé le 6 février 2024 aux environs de 17h30, au niveau de la station totale non loin du grand marché.

Conduit dans les locaux de la BAC, il s’est mis à table et a dénoncé deux autres membres du gang, Djakaridja Sidibé dit Djaguer et Bohoussou Eugène dit Vicky. Un autre membre de ce gang, le nommé Olivier est toujours en fuite » a-t-il fait savoir.

Avant de donner plus de détails sur les faits. «  Ces voyous qui ne s’attaquaient qu’à des victimes féminines ont, le 11 décembre 2023, aux environs de 12h10, dépouillé dame N’Guessan Alice caissière de la somme de trois millions de francs qu’elle partait déposer. Le mardi 23 janvier 2024, aux environs de 10h 51minutes, les mêmes malfrats ont soutiré la somme de six cents mille à dame Mariam Damouhé.

Plusieurs autres cas de leur forfait ont été portés à la connaissance des différents services de police de Yamoussoukro. Leur itinéraire privilégié, c’est de la poste en face de la brigade de gendarmerie jusqu’aux feux du Trésor public jusqu’à la Générale. Sur ce tronçon se trouvent les institutions financières, le temps d’observer tous ceux qui quittent les banques », a-t-il soutenu.

À le suivre, une fois appréhendés, ces voleurs avouent leur forfait en relatant leur mode opératoire. « Nous n’agressons pas nos victimes. On les distrait simplement. C’est un jeu d’esprit ».

Notons que ces trois brigands ont tous été déférés devant le parquet de Toumodi ce vendredi 9 février 2024. Face à ces dangers qui prévalent dans la région du Bélier, précisément dans la ville de Yamoussoukro, le capitaine Maxim Bahibo n’a pas manqué de mentionner quelques failles liées à l’exercice de leur fonction et leurs tâches missionnaires sur le terrain.

« C’est le lieu d’attirer l’attention sur le problème de mobilité des éléments de la cellule enquête de la BAC de Yamoussoukro qui, dans le cadre de leurs missions, ne disposent d’aucun véhicule », s’est-il inquiété.  vivement  le renforcement des capacités de réaction des forces de l’ordre dans la capitale  politique  ivoirienne.

Ledebativoirien.net

Horty Ziga

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