« Le 78è anniversaire de l’Église du Christianisme Célest coïncide cette année 2025 avec le 40è anniversaire de la mort du fondateur. Nous partons maintenant vers une nouvelle voie… », dixit le Vénérable Supérieur Evangéliste KANON LUC. Il est le Président du Comité Directeur National, l’Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Côte d’Ivoire et, croit plus que jamais à une nouvelle ère pour sa congrégation religieuse.
Cette Eglise est aux couleurs de la célébration du 78è anniversaire de sa naissance et du 40è anniversaire de la disparition de son fondateur, le prophète Samuel Biléou Joseph Oshoffa. Suivez le guide religieux du diocèse de Côte d’Ivoire, le VSE KANON LUC.
LDI : Que représente pour les fidèles du christianisme céleste, ce mois de septembre 2025 qui en lui-même annonce un double événement ?
VSE K. LUC : Effectivement en septembre 2025, il y a une coïncidence avec l’anniversaire des 40 ans de la mort du fondateur et les 78 ans de la naissance de notre Eglise. Voyez-vous, ce mois est très important pour l’Eglise du Christianisme Céleste parce que c’est en ce mois que le nom de l’Eglise a été révélé pour l’humanité, le 29 septembre 1947.
Et en même temps, ce mois-là nous rappelle aussi la mort du fondateur. Donc, c’est un mois très important. Un mois anniversaire de la mort du prophète fondateur et, un mois anniversaire de la naissance de l’Eglise. Et si nous parlons de l’anniversaire de la mort du fondateur, nous allons compter 40 ans. Pour ceux qui suivent l’actualité de l’Eglise, pendant les 40 ans, il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées.
Des palabres, des déchirures. Parce que, d’une manière spirituelle, on trouvera 40 ans des enfants d’Israël dans le désert, avec des tumultes, des guerres, jusqu’à ce qu’ils arrivent à la terre promise.
Les enfants d’Israël ont passé 40 ans dans le désert et à la 41è année, ils n’étaient plus avec Moïse, et ils sont passés de l’autre côté du Jourdain. Cela veut dire que les 40 ans là, c’est la fin des problèmes des enfants d’Israël dans le désert.
Et là, c’est le tournant inévitable vers la terre promise. Donc, quand nous aussi, chrétiens célestes nous faisons la comparaison des dates, il se trouve qu’après la mort du fondateur, en 1985, jusqu’à 2025, cela fait 40 ans. Pendant les 40 ans, il y a beaucoup qui sont partis à la perdition. Il y a eu des clans qui se sont formés, comme les enfants d’Israël par-ci, par-là….
Donc, il y a beaucoup de choses qui sont passées pendant les 40 ans dans le désert. Et nous aussi, après la mort du fondateur, quand on fait une comparaison, on se dit qu’effectivement, la période de 40 ans que les enfants d’Israël ont passé au désert est comparable aux 40 ans, vécus après la mort du fondateur. Aujourd’hui, la fin de ces 40 ans est la fin des problèmes de l’Eglise du Christianisme Céleste.
LDI : Donc, le 78è anniversaire de la naissance de l’église est riche en symboles.
Oui. Très riche en symboles selon notre croyance et selon la Bible. Il s’est trouvé que le 78è anniversaire de l’Église coïncide avec le 40è anniversaire de la mort du fondateur.
Nous partons maintenant vers une nouvelle voie. Après les 40 ans de la mort du fondateur, on va maintenant comme si c’était une nouvelle Eglise qui s’annonce. Voilà ! Une nouvelle ère de cette Eglise s’annonce comme les enfants d’Israël, après la mort de Moïse. Il se trouve que nous avons un pasteur et spirituellement il prend les choses en main.
Au regard de cette image, quel est le message à tous les fidèles ?
Pour ma part, je pense qu’aujourd’hui, les gens ne peuvent pas se barricader derrière des tendances, des considérations et d’autres pensées que de voir la fin des problèmes de division de l’Eglise. Parce qu’après les 40 ans, lorsque Moïse s’en est allé vers le père céleste, Josué a été pris parmi le peuple d’Israël. Il n’y avait pas deux dirigeants.
C’était Josué seulement qui avait le peuple d’Israël pour passer le Jourdain. Donc aujourd’hui on considère qu’avec le pasteur Emmanuel Oshoffa, il ne doit pas avoir deux dirigeants. Il doit avoir un seul dirigeant, comme le fondateur nous l’a laissé. Le pasteur Emmanuel Oshoffa, est ce seul dirigeant. Il doit diriger maintenant l’Eglise dans le monde entier, afin que nous connaissions la véritable mission que le Seigneur Jésus Christ nous a laissée.
A quoi doivent s’attendre les fidèles au cours de la célébration ces anniversaires ?
Aujourd’hui, il faut que le peuple céleste sache que, le fondateur, le 15 octobre 1983, a dit lorsqu’il consacrait Iméko : « Désormais, tout va se passer à imèko ».
Donc si aujourd’hui, les enfants d’Israël ont suivi ce que Moïse a laissé, pour arriver à la terre promise, il faut que nous aussi, nous fassions de même avec les paroles du fondateur. Il est dit que notre Eglise est la dernière barque, il faut que nous acceptions de suivre ce que le fondateur nous a laissé comme recommandation.
Alors, le message d’espoir, c’est qu’après les 40 ans, on retrouve l’unité au sein de l’Eglise !
Oui, mais autour du fondateur, autour des paroles du fondateur, qui consiste à dire qu’Iméko est la terre sainte et que, désormais tout doit se passer à Iméko. Nous devons suivre la voie tracée par le prophète : c’est Iméko terre sainte. C’est sa dernière parole.
Donc aujourd’hui, il faut que les gens sachent que notre Église est la dernière barque, c’est-à dire de suivre ce qui était avant et faire en sorte que ça ne soit plus et continuer une nouvelle voie selon ce que le fondateur nous a laissé. Donc aujourd’hui, les 78 ans, nous allons les célébrer avec faste.
On va le faire avec la place de la Côte d’Ivoire et faire en sorte qu’à travers tout ce qui se passe, qu’on dise que nous Ivoiriens, le fondateur nous a dit que c’est Iméko, la Terre Sainte. Nous, savons que l’Église du Christianisme Céleste au diocèse de Côte d’Ivoire, a son pasteur qui est Emmanuel Oshoffa et qui est au Nigeria, c’est là que le fondateur nous a laissés.
C’est là-bas que se trouve sa tombe. On ne peut pas nous amener ailleurs qu’au Nigeria. Ce n’est pas possible ! Et si le pasteur Emmanuel Oshoffa est là-bas, à partir des 40 ans, on le considère comme le Josué de notre Église. Emmanuel Oshoffa est Josué de notre Église, après les 40 ans de la mort du fondateur et de divisions.
Emmanuel Oshoffa est considéré comme le Josué de l’Église. Sachez que les 78 ans que nous sommes en train de passer, nous les passons avec quelqu’un : le chef et le pasteur Emmanuel Oshoffa. Les 40 ans que nous sommes en train de célébrer après la mort du fondateur, nous le faisons avec quelqu’un : Emmanuel Oshoffa. Celui que nous devons considérer dans le monde entier, c’est Emmanuel Oshoffa. C’est lui qui nous a conduits après les 40 ans et c’est lui qui nous conduit.
Il est considéré comme le Josué de notre Église. C’est tout. On n’a pas besoin de faire des assises. Non, c’est fini ça ! Avant les 40 ans, si les assises avaient dit qu’Emmanuel Oshoffa n’est pas le Pasteur et qu’on doit choisir un autre pasteur, là, on peut dire qu’il n’est pas le pasteur, on va choisir un autre pasteur.
Mais, rien de cela ! Et après 40 ans là, on va faire quoi encore? C’est fini. Emmanuel Oshoffa a gagné ! Emmanuel Oshoffa est devenu le Josué de l’Église. Il a gagné.
Merci monsieur le Président du Comité Directeur National de l’Eglise du Christianisme en Côte d’Ivoire, Vénérable Supérieur Evangéliste Luc Kanon.
C’est moi qui vous remercie.
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HERVE MAKRE