Les prévenus étaient absents à l’audience du vendredi 1er juillet 2022 devant le tribunal correctionnel d’Abidjan renvoyée au vendredi 15 juillet prochain, a-t-on constaté.
Le vendredi matin, 1er juillet 2022 à 8 heures, la plainte portée par monsieur Charles KOFFI contre les nommés KACOU BROU et SORO DOH a été appelée pour la première fois par le Tribunal Correctionnel d’Abidjan-Plateau. Dans cette plainte, Charles KOFFI s’est constitué partie civile en sollicitant dudit Tribunal, leur condamnation à lui payer la somme d’un francs symbolique pour tout chef de préjudices subi de leur fait.
Vu le montant de la somme par lui demandée, pour la réparation des préjudices par lui subi, le paiement d’une consignation de 50. 000 F CFA lui a été demandée par le Tribunal pour retenir cette affaire et ordonner la comparution des parties, fait-il savoir à la fin de l’audience. La prochaine audience a été fixée au vendredi 15 juillet 2022 à 8 H.
Petite histoire
Les raisons de celles-ci, auraient été, selon le plaignant, qu’il empêchait Gohourou Claude de rentrer indument en possession d’une grande partie de cette indemnisation dans laquelle une quote-part devait lui être reversée. Aussi, selon le plaignant, pour mettre à exécution cette menace, KACOU BROU aurait-il, le 6 novembre 2009, instruit plus d’une centaine d’éléments de la Fédération des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, alors avec pour chef de mission le nommé SORO DOH dit National DOSKY, aujourd’hui Commandant des douanes ivoiriennes, au moment des faits, Secrétaire aux finances de cette structure. Ils auraient eu pour ordre de l’appréhender par tous les moyens et le conduire à la cité universitaire de la cité rouge de Cocody alors bastion de la Fédération estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire dite FESCI.
Eu égard à cette mobilisation impromptue devant le palais de Justice d’Abidjan, le Tribunal avait débouté cette association pour défaut de capacité juridique. Suite à cette victoire, les victimes avaient exulté de joie puis chacune d’elles avait pris le chemin de sa maison. Des centaines d’éléments de la FESCI, arrivés armés sur ledit lieu juste après ce délibéré, s’étaient jetés sur monsieur Charles KOFFI qui était isolé au niveau de l’arrêt du bus du CCIA et s’étaient mis à le battre dans l’intention de lui donner la mort sur ordre du nommé Soro Doh qui les galvanisait en ces termes : «Tuez-le…tuez-le…c’est un voleur».
Devant les passants médusés par cette scène horrible et effroyable, ils le faisaient passer pour «un voleur» qu’ils conduisant au 1er arrondissement du Plateau. Reconnu par quelques victimes encore restées sur ledit lieu, ces dernières avaient alerté les forces de l’ordre de la Compagnie Républicaine de Sécurité de Williamsville dite CR2 postés devant le palais de justice aux fins de la sécurisation de ladite manifestation.
Dans sa déposition audit lieu, il avait porté plainte contre les susnommés pour les griefs sus indiqués, à savoir menaces de mort, tentatives d’enlèvement et d’assassinat. Par ailleurs, antérieurement à cette tentative d’enlèvement et d’assassinat, en vue de prévenir celles-ci, une plainte avait été à cet effet portée par lui pour ‘‘menaces de mort contre le nommé KACOU BROU dit Maréchal KB de la FESCI, par courrier en date du 19 octobre 2009 devant le Procureur de la République’’. Cette plainte avait été enregistrée par le Parquet sous le numéro 545/CF/PR-AP/TPI par soit-transmis du Procureur TCHIMOU Raymond daté du 18 novembre 2009.
Suite à leur forfait, ceux-ci avaient arraché audit Cabinet le chèque devant revenir à leur association. Toutes ces procédures déférées par le Procureur de la République à l’enquête préliminaire de la Police Criminelle et pendantes devant la justice ont été réactivées le 04 avril 2022 par monsieur Charles KOFFI devant le Tribunal Correctionnel d’Abidjan pour l’audience du vendredi 1er juillet 2022 à 8 Heures.
selon Charles Koffi du Renadvidet-CI, le parrainage de Kacou Brou lui aurait été accordé. Le député Kacou Brou jouissant de l’immunité parlementaire, n’a pas réagi aux sollicitations de la rédaction. Tout comme le commandant des douanes Soro Doh. L’affaire a été renvoyée au 15 juillet 2022 à toujours devant le tribunal correctionnel d’Abidjan
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H. Makré