«Qu’est-ce que monsieur le préfet veut au juste ? Se substituer au ministre de l’intérieur ? Cherche-t-il réellement à aider ou il est à la recherche d’un poste électif? Ce monsieur est juste un politicien caché, je fais attention à lui. Pourquoi prendre des photos sous la pluie ? » s’est interrogé un cyber activiste dénommé, le 26 juin 2020 au vu des actions de sensibilisation et de soutien psychosocial que mène le préfet hors grade,
Connu pour son dévouement et son abnégation dans l’exécution de sa fonction, le préfet d’Abidjan et de région Vincent Toh Bi Irié a été toujours proche des populations du district d’Abidjan. Tantôt dans un marché pour des missions de sensibilisation, tantôt sur des lieux de drame ou de sinistre pour apporter compassion et soutien psychosocial. Le préfet-courage a été vue dernièrement sous une pluie battante aux côtés des sinistrés des inondations occasionnées par les pluies diluviennes. Une image qui dérange l’esprit des partisans du moindre effort et des insensibles à la souffrance humaine. Alors, des voix se sont élevées notamment celle du cyberactiviste RHDP Cissé Seint, pour décrier la grande sollicitude et la sociabilité du préfet Vincent Toh Bi Irié en ces pénibles pour des citoyens de ce pays qui sont sous les eaux dans le district d’Abidjan.
On ne corrompt pas Dieu pour qu’il fasse tomber la pluie exactement à l’heure où vous faites une sensibilisation prévue depuis exactement 10 jours auparavant, en concertation avec le Maire, sensibilisation retardée à cause des événements d’Anyama, dans une zone précaire elle-même déjà visitée quelques semaines plus tôt. Et si chacun faisait librement son travail sans qu’on ne soupçonne qu’il attende décorations et nominations. Pourquoi certains ont-ils cette propension au nivellement par le bas ? Tirons nous tous ensemble vers le sommet.
À force de boulets rouges trop souvent inutiles, vous découragerez toutes les initiatives de volontaires. Dosez, dosez, dosez souvent car nous sommes tous sœurs et frères aimant la même Nation. Quand on est responsable de la gestion des crises dans son département comme l’instruit le Gouvernement, on ne prend rien à la légère, car une petite crise, qu’elle soit politique, sécuritaire, sociale ou le fait de catastrophes naturelles, peut avoir d’immenses conséquences.Les gars, je vous l’ai dit cette année et l’année passée. Je le répète en Français de Yopougon Micao : “pluies là, c’est djinzin même … hon hon !! Faut pas s’amuser! Y a djali dedans!! À l’heure-là , c’est fraya qui est mieux “».
H.KARA
