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Ackah Anodjo parti du PDCI  pour le RHDP attaque la mairie de Port-Bouët en justice : ce qu’il reproche au maire Emmou Sylvestre (PDCI)

Ackah Anodjo parti du PDCI  pour le RHDP attaque la mairie de Port-Bouët en justice : ce qu’il reproche au maire Emmou Sylvestre (PDCI); Ledebativoirien.net

Quelques semaines après avoir officiellement quitté le PDCI-RDA pour rejoindre le RHDP, Ackah Anodjo Miezan, deuxième adjoint au maire de Port-Bouët, est en litige judiciaire avec la mairie de la commune balnéaire d’Abidjan. L’adjoint au maire passé récemment au RHDP, apprend-on poursuit la mairie pour voies de fait après une tentative de retrait de son véhicule de fonction à Grand-Bassam.

Le jeudi 2 mai 2025, quatre agents de la police municipale de Port-Bouët se sont rendus à son domicile à Grand-Bassam pour, selon lui, tenter de récupérer de force son véhicule de fonction, en lien direct avec son changement d’affiliation politique.

Cette intervention, effectuée en son absence, a selon lui, traumatisé sa famille, notamment son petit-fils.

« Ils sont venus sans aucun mandat officiel, dans un véhicule de transport, pour prendre ma voiture. Ma femme n’a pas ouvert. Mon petit-fils, effrayé, s’est réfugié à l’étage….», affirme l’élu.

Un acte qu’il qualifie de  politique. Pour Ackah Anodjo, cette action est une mesure de représailles, directement orchestrée, selon lui, par le maire Emmou Sylvestre, également secrétaire exécutif en chef du PDCI-RDA. Il dénonce des sanctions ciblées depuis son adhésion au RHDP le 10 avril 2025.

« On m’a coupé le carburant, supprimé mes indemnités, et maintenant on veut m’arracher ma voiture. D’autres élus PDCI au conseil municipal, pourtant de simples conseillers, conservent leur véhicule, avec chauffeurs. C’est donc bien une sanction politique. »

L’affaire  est devant le Tribunal de Grand-Bassam saisi. La première audience, prévue le 12 juin 2025, a été reportée au 26 juin, en raison de l’absence des agents municipaux convoqués.

Ackah Anodjo a porté plainte pour voies de faits, avec la ferme intention de faire reconnaître le caractère abusif et illégal de l’intervention. Un conflit judiciaire sur fond de représailles politiques et de tentative de règlement de comptes du maire. Des sources du cabinet du maire contactées, ( le maire étant injoignable) avant la mise sou presse, n’ont pas tenu à se prononcer sur le dossier. Affaire à  suivre.

Ledebativoirien.net

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