Bouaké RHDP-Dr Ambroise Moussoh : « Les gens regarderont le soir du 27 décembre, si notre parti est fort »

A quelques heures du vote, Dr Ambroise Moussoh, directeur central de campagne du RHDP à Bouaké fait le bilan de la campagne et donne les dernières consignes de vote au  micro de LEDEBAT IVOIRIEN.

LDI : Dr Ambroise Moussoh, vous êtes directeur central de campagne du RHDP à Bouaké  nommé par le ministre Amadou Koné quelle est la situation globale avant le vote ?

Je pense que la situation est favorable à la liste portée par le ministre Amadou Koné. Parce que nous savons que le parti dans la région du Gbêkê et surtout dans la commune de Bouaké a tellement bien travaillé qu’en face, on n’a pas eu vraiment d’opposition. On n’a pas eu de candidats en face. Et ça, c’est une première dans l’histoire de Bouaké à une élection législative. Cela  veut dire que notre parti est devenu aujourd’hui majoritaire et le plus grand parti, en Côte d’Ivoire. Notre campagne s’est faite en quatre phases.

La première, c’était de rencontrer toutes les couches socioprofessionnelles, toutes les communautés; les jeunes, les femmes. Deuxième phase, c’est qu’on appelait des cafés de débats, autour des thèmes concernant  l’autonomisation de la femme et les opportunités du secteur formel.

Le deuxième panneau concernait  l’emploi des jeunes. Qu’est-ce que les députés pourraient apporter pour faire en sorte que le projet de société du président Alassane Ouattara soit une réalité pour les jeunes de partout. Avec le  troisième panneau nous avons parlé de discipline qui peut amener notre parti à se renforcer davantage. Donc, c’était un temps d’échanges avec le ministre Amadou Koné, candidat tête lisse, en face de la population.

Troisième phase, c’est que nous avons fait ce qu’on appelle la rencontre avec l’encadrement politique. Notre parti doit être plus grand si nous sommes ensemble, si nous partons de la même vision. C’est un travail qui est apprécié par tout le monde.

Quatrième phase, nous avons rencontré des entités spécifiques dans notre parti, et même des anciens qui, pour ma part, disaient qu’on ne les considérait pas. Toutes ces personnes ont été rencontrées.

Après cette quatrième, nous avons vraiment suscité un engouement pour le bon. Parce que vous savez que les élections locales n’ont pas toujours eu un taux de participation  fort. En tant que directeur de la campagne, c’est une satisfaction.

 Dites-nous, quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées sur le terrain?

Moi, en réalité, dans ma vie, quand on me donne une mission, j’assume la mission, et les difficultés pour moi sont les opportunités. Voyez-vous, chaque fois qu’un obstacle se présente à moi, je trouve les ressources nécessaires pour avancer. J’ai fait un planning que j’ai respecté à 100%. J’ai même, au cours de l’exécution du planning eu des événements qui sont venus ajouter. Parce qu’en réalité, tout se prépare.

Et je vous assure que ce que je ressens, c’est une fierté d’avoir été non seulement désigné comme directeur central de campagne, mais d’avoir fait en sorte que ces élections se passent très bien dans ma circonscription électorale. Et c’est une fierté pour moi.

C’est le deuxième mandat du ministre, qu’est-ce que le candidat propose?

Le candidat va dans la vision du chef de l’État qui voudrait qu’à l’horizon 2030, nous parlions d’une grande nation. Cela suppose que nous renforçons notre cohésion et que notre solidarité soit palpable et visible pour l’intérêt général. Et c’est ce que le candidat Amadou Koné fait partout, parce qu’il parle d’unité, il parle d’union. Moi-même, je suis un symbole. Je suis docteur Moussa Amboise, originaire d’Agboville.

Alors, si on devait prendre un fils en comptant sur la communauté, je ne serais jamais directeur central de campagne. Mais, voyez-vous, dans la vision de construire une grande nation, j’ai été choisi, et je suis en train de travailler avec tous ceux qui sont non seulement membres de la direction, mais qui sont d’autres communautés plus importantes. Parce que c’est ensemble que nous pourrons construire un grand Bouaké. C’est ensemble qu’on peut construire une grande Côte d’Ivoire.

Le  samedi, c’est l’élection, quel est le message clair que vous donnez ?

A la population de Bouaké, je voudrais d’abord les féliciter. Parce que c’est cette population qui est dans la ferveur des campagnes. Et puis, cela se fait dans la paix, dans la tranquillité, dans la sérénité.  Et je demande à cette population de continuer dans la paix, dans la tranquillité.

Aux électeurs, je dis que l’occasion  est donnée, d’utiliser le pouvoir qui est leur  force pour choisir les candidats qu’ils veulent. C’est le moment de prouver avec  un taux de participation au-delà de la moyenne nationale par notre participation massive. Les gens regarderont le soir du 27 décembre, si notre parti est fort.

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Diomandé Vassindou

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