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Choc dans l’Interprofession café-cacao : l’adhésion tardive du secrétaire général de l’ONPC-CI un autre scandale révélateur

Choc dans l’Interprofession café-cacao : l’adhésion tardive du secrétaire général de l’ONPC-CI un autre scandale révélateur; Ledebativoirien.net

La grogne est réelle, et le climat est électrique. «  Le café-cacao ivoirien mérite mieux », clament les producteurs. Ils réclament une interprofession libre, légitime, démocratique, et non une coquille vide imposée depuis les bureaux d’Abidjan.

Un autre scandale vient d’éclater dans un contexte où l’avenir de l’interprofession café cacao est en pleine reconfiguration.

C’est qu’une information aussi troublante qu’irréaliste vient jeter un sérieux discrédit sur l’Organisation Nationale des Producteurs de Café-Cacao de Côte d’Ivoire (ONPCCI). Une organisation pourtant choisie  par le comité technique de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole-OIA.

Selon un document officiel, Djié Yoro Thibeaut, actuel secrétaire général de cette organisation, n’a formellement adhéré à l’ONPCCI que trois mois après sa création. Comment peut-on raisonnablement expliquer qu’un membre fondateur, de surcroît occupant une fonction aussi stratégique, intègre l’organisation qu’il est censé diriger avec un tel retard ?

Une situation incohérente, qui soulève des interrogations légitimes sur la légalité, la transparence et la crédibilité des instances dirigeantes de cette structure. Cette contradiction flagrante, document à l’appui, vient renforcer les soupçons qui pèsent déjà sur l’ONPCCI.

Il apparaît de plus en plus clairement que cette organisation ne repose sur aucune base sérieuse ni représentative.

Pourtant, elle aspire à prendre le contrôle de l’interprofession café-cacao, au mépris des règles de bonne gouvernance et de l’intérêt des véritables producteurs. Il est donc temps que les autorités compétentes, au premier rang desquelles le Conseil du Café Cacao et le ministère d’État, ministère de l’Agriculture, prennent la pleine mesure de cette dérive.

« La crédibilité de toute la filière est en jeu. L’interprofession ne peut être confiée à des structures improvisées, non représentatives et dirigées par des individus dont l’adhésion même pose problème. Nous interpellons solennellement ces deux institutions pour qu’elles fassent toute la lumière sur les critères de légitimité des organisations prétendantes à la tête de l’interprofession.

La filière café-cacao mérite une gouvernance exemplaire, basée sur la transparence, l’expérience réelle du terrain et l’intérêt collectif, non sur des arrangements de couloir ou des manipulations bureaucratiques, à l’observation.

La Côte d’Ivoire peut-elle se permettre de confier son secteur agricole stratégique à des entités sans fondement solide? », interrogent  les responsables d’organisations agricoles   Le monde agricole attend des réponses claires.

Ledebativoirien.net

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