Le jeudi 24 juillet 2024, un colloque scientifique international s’est ouvert à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro, en hommage au professeur Kouamé Aka. Le ministre d’État, conseiller spécial du président de la République, Jeannot Ahoussou-Kouadio, parrain dudit colloque, a reconnu les mérites de ce grand homme à l’honneur.

Cet événement est placé sous le thème « Traite négrière, construction d’identité et quête de souveraineté d’une Afrique face à la reconfiguration de l’ordre mondial (XVe–XXIe siècle) ».
Au-delà de l’hommage, ce colloque se veut une plateforme de réflexion prospective sur le rôle de l’Afrique dans un monde de plus en plus incertain, ainsi qu’un appel à l’appropriation du savoir historique comme levier de souveraineté. Ainsi, sont venus de divers horizons, les universitaires, chercheurs et personnalités politiques à l’occasion de cette cérémonie solennelle et un hommage appuyé au professeur Aka Kouamé.
Ahoussou-Kouadio Jeannot, ministre d’État, conseiller spécial du président de la République, parrain de l’événement a loué l’initiative ainsi que la pertinence du thème de ce colloque. Cela interroge a-t-il soutenu, les fondements historiques de l’identité africaine et de sa souveraineté, dans un contexte mondial en constante mutation.

Il a exhorté les chercheurs à poursuivre la production d’un savoir utile à la transformation sociale et politique du continent. Jeannot Ahoussou Kouadio a surtout félicité l’œuvre scientifique du professeur Kouamé Aka. Non sans témoigner les mérites et la grandeur de cet homme scientifique, d’après sa contribution à la formation d’un vivier important de chercheurs africains.
« Plus d’une cinquantaine de jeunes titulaires d’un doctorat en Histoire portent aujourd’hui la marque et le mentorat du professeur Kouamé Aka », a- t-il reconnu.
Jean-Noël Loucou, secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, a situé le motif de cette rencontre qui a pour objectif de : revisiter l’histoire des traites négrières et de l’esclavage, interroger la gouvernance actuelle en Afrique et proposer des perspectives de souveraineté fondées sur les leçons du passé.
Ce colloque à le suivre, pourrait permettre de raviver le passé esclavagiste de l’Afrique : « Nous voulons mieux connaître notre passé, même douloureux, pour mieux appréhender les problèmes contemporains. L’histoire est une activité intellectuelle qui, avec d’autres, participe à la vie d’une époque et d’une société dont on ne peut l’isoler », a-t-il indiqué.

Il a également insisté sur le rôle actif et transformateur de l’historien dans la société prenant en exemple les historiens Benedetto Croce (Italie) et Charles Seignobos (France),
À l’ouverture de cette rencontre de la pensée historique, les participants ont unanimement salué la rigueur scientifique du professeur Aka Kouame, son engagement dans la formation de l’élite académique ivoirienne et son apport déterminant à la compréhension des dynamiques historiques africaines.

Le professeur Kouamé Aka, bien que retraité, demeure une figure majeure, un maître formateur honoré. Plus d’une quarantaine de communications sont prévues durant les deux jours de ce colloque
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
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