Une quarantaine de journalistes et animateurs de radios de Yamoussoukro ont suivi du mardi 25 au jeudi 27 janvier, un atelier de renforcement des capacités sur les questions de l’économie et de gestion de finances publiques, à l’hôtel Universal Yamoussoukro.
L’objectif de ce projet c’est de susciter un intérêt pour les questions économiques de gestion de finances publiques et d’améliorer les connaissances des journalistes en la matière, afin de leur permettre une meilleure transmission de l’information. Pour parfaire ce projet, les experts juridiques et Journalistes formateurs consultants ont participé à la formation des hommes de médias sur les concepts des questions de l’économie de gestion de finances publiques.
Selon Silué Alama, enseignant chercheur en droit et en finances publiques, le journaliste étant la voix des sans voix et doté d’un pouvoir de transformation, doit jouer un rôle prépondérant dans l’accès facile aux documents administratifs par les citoyens. Pour ce faire, il leur a enseigné les démarches méthodologiques et processus ainsi que stratégies d’approche selon les principes juridiques. Afin de sensibiliser les administrations publiques, les collectivités territoriales, les communes et régions pour laisser libre cours aux citoyens d’être au parfum des questions de l’économie et de gestion des finances publiques.
L’objectif c’est d’informer les gouvernants des différentes préoccupations des populations, couvrir les activités de la société civile sensée défendre les intérêts des populations, dénoncer les irrégularités constatées dans les finances publiques pour contribuer à la qualité. Faire des investigations, informer des populations de la manière dont se gèrent les finances publiques, annoncer les dates des réunions publiques», a-t-il recommandé. Et d’ajouter, «les dirigeants sont tenus de respecter les lois et de ne pas les abuser pour l’intérêt général. Chacun a son droit de prendre part dans la gestion des finances publiques de son pays. Nous devons travailler avec efficacité dans l’intérêt de notre communauté.»
Il a aussi montré les limites du journaliste dans l’exercice de sa fonction. Surtout faisant comprendre que le journaliste ne doit pas accepter aucune gratification afin d’être efficace et considéré comme un modèle. Il devrait donc faire ses propres investigations pour aboutir à un résultat meilleur. Donnant le sens réel de l’investigation, il fait comprendre que le journaliste d’investigation implique souvent une notion de justice.
S’appuyant sur la définition donnée par l’UNESCO, il a conclu que, «l’objectif des enquêtes est de révéler
Les échanges fructueux et enrichissants autour des ateliers, ont été enregistrés. Les difficultés rencontrées par les journalistes sur le terrain ont été évoqués sur plusieurs angles. Des stratégies d’approche et techniques d’attaque dans le domaine d’investigation journalistiques ont aussi été enseignées.
Hortense Loubia Kouame