« C’est la chute du mur! Vous pouvez compter sur moi…nous n’assisteront pas cette fois-ci comme des moutons pour que Alassane Ouattara puisse frauduleusement installer Amadou Gon comme président de la République contre notre volonté… ». déclare tout feu tout flamme, lors des vœux qu’il recevait des ses lieutenants le samedi 25 janvier à son domicile, à Abidjan, le président du front populaire ivoirien Pascal Affi N’guessan. Devant la forte mobilisation des membres du FPI, secrétaires généraux, secrétaires nationaux, secrétaires de sections régionales, fédéraux nationaux et régionaux, venus de toutes les régions de la Côte-d’Ivoire, Pascal Affi a retrouvé sa jouvence verbale dans un environnement politique relancé par l’annonce des Evêque de Côte d’Ivoire qui annoncent une grande marche pour la paix dans la capitale ivoirienne.
Pascal Affi exige la révision de la Commission Electorale indépendante: « Elle doit être revue et reformulée dans l’intérêt de tous. Pendant que le monde évolue dans les constitutions, Alassane Ouattara continue sa guerre contre la Côte-d’Ivoire. Coup d’État contre Henry Konan Bédié en 1999, le mandat d’arrêt contre Soro Guillaume en 2019 en passant par la crise poste électorale qui a emporté de milliers de vies humaines, qui a conduit à la déportation de Laurent Gbagbo à la Haye, Alassane Ouattara a usé de toutes les formes d’agression. Le mandat d’arrêt contre soro Guillaume, chef de la rébellion armée et qui lui a permis d’accéder au pouvoir a révélé la face hideuse de son régime. Un monstre qui dévore ses propres enfants et conduit le pays dans l’abîme. Il veut, piétiner la constitution comme bon lui semble et régner tyranniquement sur un peuple. »
Hortense Kouame