Asha festival -Pour cette deuxième édition qui se tiendra du 26 au 27 mai prochain à Yakassé-Attobrou, le festival se veut une nouveauté, un rafraîchissement,
un lieu de mémoire et une célébration de la femme rurale qui, très souvent est laissée pour compte. Souventes fois, délaissée et mise de côté. Et pourtant, elle est le pilier central dans les familles et la charnière maîtresse de la société.
Dans ce contexte énigmatique et encore flottant de son rôle et du poids du statut pour des sociétés Afro traditionnelles où les questions de genres paraissent encore ambiguës et innommables, le festival Asha revêt donc un caractère précurseur et authentique dans ce processus de célébration de l’ouvrière nationale, la Femme rurale.
La femme Asha du lamé parle le langage du territoire pour faire honneur à sa culture et à sa tradition. Son savoir-faire et son amour pour la patrie qu’elle ne cesse de porter en son sein et au plus profond de son être, afin d’être ce levier fort dans le processus de développement national et continental.
« Il est vrai que tu n’as rien demandé, toi femme de champs et de discrétion mais tes enfants conscient de tes œuvres voudraient le temps d’une journée tout arrêter quitter les villes, les hameaux, les contrés lointaines pour te célébrer tout d’abord en tant que mère; porteuse et donneuse de vie et en tant qu’artisan de développement premier pilier de développement de l’esquire familiale et sociétale enfin ton acharnement aux travaux champêtre nourris toute une nation et par ricochet alimente le grenier national », entonne Asha.
Asha prévu du 26 au 27 mai 2023 interpelle donc tous à couronner le travail de la Femme Rurale. Grâce à sa vision, Oscars Clovis Amaman fait une belle déclaration d’amour à la femme du lamé.
Ledebativoirien.net
Céline M’boukou