L’Office Ivoirienne des Sports Scolaires et Universitaires-OISSU veut signer son grand retour avec le lancement officiel de ses activités, mardi 17 novembre, au lycée Mami Adjoua de Yamoussoukro.
Selon le délégué du district de l’Oissu, ce projet initié depuis 2013 met exergue les métiers du sport, en dehors de l’athlétisme. Pour en sortir plusieurs autres corps de métiers dans le domaine sportif, comme médecins sportifs, animateurs sportifs journalistes sportifs et bien d’autres. «C’est dans ce cadre là que l’Oissu voudrait que les élèves prennent leur place. Entant qu’enseignants, nous venons pour les encadrer, leur donner des conseils, les orienter dans le choix qu’ils ont fait dans l’association sportive de leur école. Pour ce faire, nous menons les sensibilisations auprès des chefs d’établissements qui sont les présidents d’office de leur association selon les tests. Nous leur demandons de mettre le cadre favorable au sein de leur école, donner l’occasion à ces enfants de pouvoir s’exprimer. En plus des sciences et les langues. Le sport est un complément d’études de nos enfants».
Même s’il n’est pas obligatoire pour les élèves d’adhérer, mais cela revêt de la pure volonté de ces élèves de bien vouloir s’inscrire pour pouvoir bénéficier des atouts liés au sport. «Comme toute association, il faudrait que les écoles présentent un produit de qualité, un bon produit de sorte que les parents trouvent un moyen d’inscrire les enfants à ce programme là » a-t-il insisté.
Ouattara Jean Albert a ensuite révélé le rythme et les modalités de paiement du droit d’adhésion. «Pour le payement, on voudrait passer par les enseignants d’EPS qui sont tout le temps en contact avec les enfants pour pouvoir collecter ces fonds, les enfants auront des reçus justificatifs de paiement. Le paiement se fait en saison par an». Avant de mettre l’accent sur l’acquisition de licence OISSU qui, selon lui, génère plusieurs avantages.
Par ailleurs l’inspecteur sportif a fait comprendre que leur soucis majeur, c’est le volet social pour les élèves, «quoi qu’ils soient bien formés en d’autres disciplines, les élèves ont besoin d’une intégration sociale. Pour cela il faut qu’ils apprennent déjà à s’insérer dans les associations sportives et c’est cette invitation là que nous voulons mettre en application. Nous voulons mettre l’accent sur le sport en plus des autres disciplines dans le parcours scolaire de nos enfants. C’est pour cela nous disons »action sport et scolaire».
Hortense Loubia Kouame