Ils sont plusieurs qui sont tombés face aux terroristes. Onze (11) militaires et un (1) gendarme tués à un poste mixte (armée et gendarmerie) dans le Nord de la Côte d’Ivoire ce jeudi 11 juin 2020 à cinq heures du matin dans la localité de Kafolo, département de Ferkéssédougou, au nord de la Côte d’Ivoire. Est-ce en représailles à « l’opération Comoé » du 25 mai 2020 des forces armées du Burkina et de la Côte d’Ivoire ?
L’information est avérée comme rapportée par la source militaire. Le bilan est lourd du côté de l’armée ivoirienne. 11 militaires et 1 gendarme ont trouvé la mort dans l’attaque. Il y aurait eu 6 blessés et 2 gendarmes portés disparu. Côté assaillants, il y aurait un mort et un blessé emporté par ses camarades. L’information n’a pas encore été confirmée par la source officielle Côté ivoirien. Cependant, joint par téléphone ce jeudi matin à 8h34 min, le Colonel Otchelio Gnahé Etienne, chef du Bureau information et presse des armées (BIPA) a dit ne pas encore disposer de toutes les informations. «Je vérifie et je vous reviens dans 20 min. je ne suis pas encore au bureau », nous a-t-il assuré.
Mais, selon notre source, l’armée a fait appel à des renforts et des opérations de ratissage sont en cours dans la zone pour tenter de retrouver les assaillants. Difficile à l’heure actuelle de dire qui est responsable de cette attaque. Mais, pour ce que l’on sait, c’est que l’armée ivoirienne, en collaboration avec l’armée burkinabè, mène ces dernières semaines des opérations dénommées “Opération Comoé“ de démentellement de groupes djihadistes sur les deux côtés de la frontière, dans le département de Ferkessedougou.
Le 25 mai 2020, les deux armées annonçaient le succès d’un assaut sur une base djihadiste qui avait permis de «neutraliser» 8 terroristes, selon le communiqué conjoint. 38 suspects avaient été interpellés et un lot de matériels composés d’armements, de munitions, de téléphones portables, de matériels informatiques et des motocyclettes avaient été saisi.
«La base terroriste d’Alidougou (Burkina Faso) a été détruite. 8 terroristes tués, 24 suspects interpellés au Burkina Faso, 14 en Côte d’Ivoire, mis à la disposition des services de renseignements», indiquait le communiqué de l’armée, après l’opération. Selon notre source, l’attaque de ce matin pourrait être une action en représailles à cette opération au cours de laquelle un chef djihadiste aurait été interpellé avec d’autres combattants.
H.KARA
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