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Côte d’Ivoire-difficiles dans  la  prison de Dimbokro : «Ils mettent leurs mains dans nos derrières  pour chercher portables»

Pour une question des droits  humains! En attendant que la Direction des Affaires Pénitentiaires que nous tentons de joindre téléphoniquement, l’administration pénitentiaire à Abidjan ne réagit, c’est la folie  chez  les  parents des  prisonniers. Notamment, revenant de la prison de DIMBOKRO. Ils sont tous abasourdis et subjugués à  écouter les confidences des détenus, leurs proches  ou amis. L’étonnement et  la colère après l’écoute, s’entremêlent dans la tête des  parents des prisonniers qui se sont confiés à ledebativoirien.net:

«C’est inadmissible ce qu’ils  font  à nos enfants et frères. Leur foutre des bois  ou mains dans l’anus  à la recherche des téléphones portables. C’est inhumain, c’est quelle histoire ça. S’ils prennent un mal, c’est nous encore qui allons  courir les soigner, alors que leur situation nous affligent déjà», confie Dje haya F.T. revenu d’une visite  de la prison de Dimbokro, lundi 21 février 2022.

Une plainte qui a retenue l’attention de  la rédaction, puisque, quelques  jours avant, d’autres parents se confiaient à un contributeur régional de  la rédaction dans cette partie de  la Côte d’Ivoire : «Ce sont des parents de prisonniers qui se plaignent à la rédaction. Ils nous  ont confié que leurs parents emprisonnés ont un gros problème à la prison. Il  nous rend la vie très dure  pourtant on souffre déjà. Un moment va arriver où on voudra qu’il nous tue. Mais avant qu’il nous tue, on eut aura l’occasion prévenir nos différents parent pour qu’ils viennent chercher nos dépouilles…confient les détenus».

Les détenus continuent.

«Ils veulent nous priver de préparer nous-mêmes notre nourriture que nos différents parents nous envoient pour que nous puissions manger, le soir avant de dormir. L’ors qu’ils viennent faire leurs fouille, ils ramassent nos sacs de charbon pour aller les déposer hors de la prison. Ils disent, celui qui veut préparer qu’il fasse une demande pour aller chercher son charbon.

 Pendant chaque fouille, ils nous mettent nus et chacun passe devant eux. Arrivé devant, tu te couches sur le dos et prends tes deux pieds pour soulever et ils regardent dans nos anus. Ils  mettent leur mains  ou morceau de  bois pour fouiller s’il y a téléphone portable dedans.  Si tu refuses, tu passes à la casserole.

Nous peinons trop. Donc on veut seulement qu’ils nous laissent tranquille on va faire notre prison.  Il y a coupure d’eau depuis deux semaines…», confient les détenus aux parents et amis qui leur rendent visite. Le directeur  ou  sous-directeur de la prison de Dimbikro que la rédaction n’a pu joindre téléphoniquement devant  l’urgence de la situation des  prisonniers est donc interpellé.

Ils  ont tout de même des droits qui font partie intégrante de la dignité de chaque personne. On peut être un certain temps privé de liberté, mais, on conserve cependant les droits du justiciable, le droit à des conditions de vie carcérale décentes, à la nourriture, à la protection et à l’accès à des soins. Les droits de l’Homme constituent un tout indivisible, même pour l’individu incarcéré. Puisqu’il séjourne en  prison pour  payer, son acte, mais  pas pour être déshumanisé. La direction des affaires pénitentiaires est interpellée, même si quelques uns de ses collaborateurs  contactés rejettent tout ces accusations..

ledebativoirien.net

GRACE OZHYLLY

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