Le 20 novembre 2020 a été célébré le 31ème anniversaire de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), le 20 novembre 1989, par la résolution 44/25 de l’Assemblée générale des Nations unies. A Abidjan, le président de l’ONG ASCED-CI-Association la Seigneurie du Christ à l’Ecole du Dimanche de Côte d’Ivoire, Meniga Vado Charles s’est saisi de la commémoration pour lancer de grands chantiers de son ONG pour la protection des enfants en difficulté. Le vendredi 20 novembre 2020, il a fait de grandes annonces dans une interview accordée à ledebativoirien.net.
Vous agissez pour une cause bien spécifique, celle de la défense des droits de l’enfant, que doit-on savoir sur votre ONG ?
Merci madame, je suis Meniga Vado Charles Vilasco, jeune Ivoirien vivant en Côte d’Ivoire à Abidjan, Yopougon précisément. Je suis Promoteur, Manager et Animateur Culturel. L’ONG ASCED-CI, c’est-à-dire, Association la Seigneurie du Christ a l’Ecole du Dimanche de Côte d’Ivoire est une organisation non gouvernementale qui œuvre dans le domaine de l’action sociale et humanitaire en faveur des enfants démunis. Les enfants défavorisés, des orphelins, victimes de violences basées sur le genre. Créée le 27juin 2012, cette ONG s’est voulue une organisation professionnelle qui œuvre en faveur des enfants et les jeunes en situation difficile en Côte-d’Ivoire.
Vous vous fixez une mission délicate, quelles sont vos attentes selon vos objectifs?
C’est vrai, nos objectifs, c’est d’abord défendre et promouvoir les droits des enfants en luttant contre toute forme d’oppression, de tous les fléaux et vices susceptibles de nuire à la santé de l’enfant. Mais aussi, porter assistance à tout enfant et jeune en état de souffrance physique et morale. Donc, formaliser les stratégies et les méthodologies par des actions qui démontrent leur efficacité en matière d’éducation, d’instruction, de santé et de la promotion de la jeunesse. Ce qui nous conduits à contribuer aussi à la formation des intervenants pour promouvoir la charte des droits de l’homme et la convention relative aux droits des enfants ainsi que la charte africaine des droits et du bien être de l’enfant.
En ce qui concerne nos attentes, je dirai qu’elles sont énormes, mais il s’agit essentiellement d’appuyer toutes les entreprises à but non lucratif, des organisations, associations, administrations, les collectivités territoriales favorables à développer les contacts, recueillir les informations et saisir les opportunités dans le domaine de la protection de l’enfant. Nous attendons aboutir à la création de toutes les activités qui sont compatibles avec l’accomplissement de nos objectifs.
Quelles sont les actions que vous avez déjà menées selon vos objectifs?
A savoir, la Journée internationale de l’enfant Africain, journée mondiale des droits de l’enfant, collecte et distribution de kits scolaires aux enfants, Noël de l’espoir, nous sommes à la 5e édition. Toutes ces activités s’inscrivent dans un objectif plus vaste de lutte contre l’inégalité sociale, pour un monde juste et équitable pour nos enfants.
Quels sont les enfants réellement concernés par vos actions?
Nos cibles sont des enfants de la rue et dans la rue, les orphelins, les jeunes de moins de 20 ans vivant dans les quartiers précaires, et ou dans les quartiers populaires ainsi que les Zones rurales. Il y a les mineurs en difficulté avec la loi, les orphelins démunis et défavorisés dans les écoles publiques, les enfants victimes de traite et toutes les pires formes de travail, les enfants accusés de la sorcellerie, les enfants en détention, les enfants des centres sociaux et des orphelinats.
Comment procédez-vous pour vous faire entendre ?
Quel message pouvez vous véhiculer pour rassurer ces enfants qu’ils ne sont plus seuls?
Nous voulons donner la joie aux enfants démunis et leur insertion dans la société. Cela permettra de diminuer le taux des enfants dans la rue et de la criminalité dans notre société. C’est pourquoi notre organisation s’évertue à présenter et faire valoir les droits et les devoirs des enfants qui sont l’objet d’abus et de violences de tout genre. Nous voulons contribuer à l’épanouissement de ces enfants.
Par Hortense Loubia Kouame
Ledebativoirien.net