Pour la lutte contre la vie chère, marquée par la hausse des prix des produits et de denrées alimentaires de grande consommation, le gouvernement ivoirien a arrêté une série de mesures. Elles visent à préserver le pouvoir d’achat des populations. Donc de l’équilibre social. Elles sont au nombre de neuf (9), vaillamment annoncées par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba. Avec quel pouvoir d’exécution ?
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Par H. MAKRE
Ce plafonnement dit le ministre, sur une période de trois (3) mois, des prix de l’huile de palme raffinée, du sucre, du lait, du riz, de la tomate concentrée, de la viande de bœuf et des pâtes alimentaires, ne con naitrait pas d’augmentation. Alors que c’est déjà fait. Et le constat est quotidien auprès des ménages. Ou de quels produits et de quelle période parle-t-on !
Bref, poursuivons l’élargissement de la liste des produits de grande consommation et services, dont les prix sont réglementés. Le gouvernement, toujours selon le ministre, au titre des mesures, a également décidé de l’instauration du principe de l’information préalable et de concertation, avant toute augmentation de prix des denrées de grande consommation, pour une période de six (6) mois.
Les bonnes actions du gouvernement pour le mieux-être des populations, continuent : il y aura une soumission à autorisation des exportations de produits vivriers de grande consommation, notamment la banane plantain, le manioc et dérivés (attiéké, placali,…), l’igname, le riz local «afin de garantir la desserte des marchés intérieurs ». Mais la fixation du prix reste de la responsabilité des commerçants. Mais le consommateur sera in formé.
Il est prévu, là, une allocation d’un appui financier aux acteurs du vivrier, afin de faciliter l’approvisionnement des marchés. Certainement qu’il n’y aura pas trop de bruits dans l’attribution.
Une vraie mesure qui plaira, est lorsque le ministre du Commerce a annoncé qu’il y aura le démantèlement immédiat des barrages routiers illégaux et information des acteurs économiques et des populations sur les barrages réguliers. Donc, la population devra se rassurer que la multiplication des barrages sera cette fois-ci, légale.
Mais, soyez rassurés, le ministre annonce qu’il a été arrêté un renforcement de la surveillance du respect de l’affichage et des prix des produits réglementés. Le problème des ménages, reste les prix qui seront affichés. Sont-ce, ceux au rabais ou les mêmes qu’ils ne supportent plus ?
Toutefois, le Gouvernement très déterminé à préserver le pouvoir d’achat des populations, a décidé selon le ministre Souleymane Diarrassouba, de maintenir la veille et poursuivre la concertation avec l’ensemble des acteurs, pour la mise en œuvre des mesures arrêtées. Ce qui veut, en direction des ménages, qu’ils devront et doivent se contenter et accepter les prix actuels qui les écrasent.
Dans une explication difficile de compréhension pour les ménages, le ministre a réussi à leur faire comprendre que la hausse actuelle des prix des denrées de première nécessité, résulte d’une combinaison de facteurs exogènes et endogènes ; c’est-à-dire, des problèmes qui sont ici à l’intérieur de la Côte d’Ivoire et ceux qui ne sont à de la Côte d’Ivoire.
S’agissant des facteurs dors de la Côte d’Ivoire, le ministre Souleymane Diarrassouba soutient que, les coûts du transport maritime ont fortement augmenté, en particulier, du fait des conteneurs dont le coût multiplié de 3 à 7 dans certains cas et, aussi des assurances. A cela s’ajoute dit-il d’une réduction de l’offre de différents produits. Plus loin, les prix du pétrole brut ont doublé en six (6) mois, pour franchir la barre des cent (100) dollars à fin février/début mars 2022. Les ivoiriens devront serrer la ceinture.
Quel est l’impact de cette grosse explication ? Pourquoi 9 mesures pour expliquer que les discussions qui continuent avec les acteurs du commerce ont pris fin, sans une réelle mesure! Les prix s’envolent au rythme fixé par les commerçants. Effet de mode, la population devra lire ces mesures sans réelle application, puisque personne ne sera sanctionnée dans leur violation, ou non-respect. Sont-elles les premières ?
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H. MAKRE