Si l’on s’en réfère aux indiscrétions de la Lettre du Continent, Parick Achi secrétaire général de la présidence ivoirienne, seul responsable ivoirien, avec l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly, à avoir été présenté par Alassane Ouattara à Emmanuel Macron, peu après son élection en 2017, le secrétaire général de la présidence Patrick Achi accompagnait le chef de l’Etat ivoirien à l’Elysée, le 4 septembre, il ne reste pas moins exposé désormais aux griffes des caciques du RHDP.
Si Emmanuel Macron, après un trés large tour d’horizon avec son hôte, a finalement abordé l’échéance présidentielle en Côte d’Ivoire et suggéré, mezzo voce, une grâce envers Laurent. Gbagbo ou un report, son conseiller Afrique, lui, a été nettement plus clair avec Patrick Achi et lui a présenté deux options qui, selon Paris, permettraient : d’éviter toute contestation d’ampleur.
La première serait de permettre aux candidats actuellement empêchés de concourir, au premier rang desquels permettre Laurent Gbagbo de se présenter. La seconde, qui a les faveurs de la France, serait de reporter les élections de douze à dix-huit mois. Cela éviterait, comme le souhaitait le chef de État ivoirien avant le décès de son candicat Gon Coulibaly, le 8 juillet, que les mêmes candidats rejouent l’élection de 2015, et cela permettrait d’ouvrir le champ politique à une nouvelle génération.
LES SUGGESTIONS DE I’ELYSÉE MAL REÇUES
Emmanuel Macron avait déjà évoqué un report de l’élection présidentielle ivoirienne avec son homologue sénėgalais Macky Sal lors d’un entretien au palais de l’Élysée, le 25 aout. Le chef de I’Etat senegalais, qui s’était ouvertement inquiété auprès de son homologue français de la situation politique à Abidjan, avait notamment plaidé pour un report de l’élection présidentielle
Avec La Lettre du Continent)