« Faire la politique autrement, gouverner autrement », tel est le thème de la conférence de presse du Parti des Démocrates Républicains (PDR) animée par son Président-fondateur, Soko Gbalehi. C’était récemment au Baron-Bar de Yopougon en présence des milliers de militants et de sympathisants venus des quatre coins de la Côte d’ Ivoire.
Un citoyen doit avoir en conscience que tout est possible à qui rêve, ose et travaille dans la persévérance. Les ivoiriens doivent savoir sur les orientations réelles de la gouvernance du PDR. Selon son Président-fondateur, Soko Gbalehi, quand son parti sera élu et qu’il aura en charge le destin du peuple, il suscitera sa participation et son implication dans la gestion des affaires publiques.
Le PDR affiche une politique de rayonnement d’hyper-proximité et d’hyper-sensibilité du peuple afin d’être présent ou plus près des populations ivoiriennes. Il s’est donné l’obligation de faire tout ce qui est possible pour satisfaire les besoins des ivoiriens. Selon le brillant et intrépide Président du Parti des Démocrates Républicains (PDR), le dirigeant en Chef ivoirien, Alassane Ouattara déteste et traite certains partis politiques de populistes.
Le PDR peut être fier d’appartenir à la famille du populisme. Une famille qui aime le peuple, se mobilise pour le bien-être du peuple et avec le peuple et qui valorise le peuple en lui rendant une partie importante du pouvoir. Le PDR, parti de la jeunesse et de la femme se réclame du populisme idéologique, politique, économique, social, culturel et du populisme intellectuel.
Le temps de la gouvernance du peuple doit sonner pour mettre fin à la verticalité politique de maltraitance du peuple
Soko Gbalehi et le PDR ne seront pas candidats à la présidentielle d’octobre 2020 parce que fauché par la dictature du pouvoir en place qui impose 50 000 000 FCFA de caution à chaque candidat. « Nous avons accusé le coup, mais nous allons mieux préparer les prochaines élections. Notre temps arrivera certainement et ce sera le temps du peuple » se console-t-il.
Le sujet principal de la conférence de presse est ‘’faire la politique autrement, gouverner autrement’’. Pour le Président Soko Gbalehi, la politique c’est le système de décisions qui organisent la société et faire la politique, c’est s’occuper, gérer toutes les décisions d’organisation de la société. C’est aussi organiser l’exercice du pouvoir public. Autrement dit veiller à la mise en place des idées et programmes d’amélioration des conditions de vie des citoyens.
«Cette vision de la gestion politique dictatoriale n’est rien d’autre qu’une vision de terrorisme politique de nuisances extrêmes déshumanisantes, un anachronisme pathétique pour un président de la communauté internationale», s’insurge le président du PDR. Qui poursuit, ‘’cette manière de gouverner est une volonté dictatoriale de maintien au pouvoir du peuple ivoirien dans un environnement spleenétique, c’est-à-dire dans une morosité maladive. Il existe une autre manière de faire la politique ‘’. Dès lors, la métamorphose est de l’ordre d’une obligation. Le peuple de Côte d’Ivoire doit reconstruire le droit et la morale pour reprendre ses libertés confisquées.
Et c’est cette volonté qui ne veut plus voir Alassane Ouattara à la barre», explique le président du PDR. Il exhorte le peuple ivoirien à briser les chaînes intérieures et extérieures pour se libérer de la mauvaise gouvernance du régime en place en Côte d’Ivoire.
Le président du PDR dit non au 3 eme mandat du Président Ouattara. Aussi il interpelle la Cei et le Conseil constitutionnel qui ne sont neutres et impartiaux. De facto, leur démission est exigée suivie de la mise en place d’un gouvernement de transition composé de personnes neutres issues de la société civile. Son parti est allié à une coalition de gauche qu’est l’AFD, c’est pourquoi il invite les ivoiriens à voter le candidat de son alliance.
AT.T.