Thierry TANOH prépare discrètement sa candidature à la présidentielle de 2025 avec un intérêt particulier sur la Sécurité ? C’est ce que croient ses partenaires et autre opposants à son ambition avec du nouveau dans l’affaire SIGASECURITE.
Une démarche que contestent les autres intéressés et une partie des actionnaires de cette société de sécurité. L’assemblée générale de SIGASECURITE du 4 août 2022 est donc au cœur de toutes les polémiques sur la démarche de l’homme qui aura en charge, l’organisation du congrès du PDCI. Selon les informations, aucun associé dûment mandaté n’a assisté à cette réunion.
«Les mandats brandis par les prétendus associés mentionnent une mission d’assistance, d’arrêt de compte, d’affection des résultats… Par conséquent, chercher à démettre les gérants de l’entreprise par ces curieux “mandataires” est une façon d’outrepasser leurs prérogatives. En outre, à l’issue de la tenue de l’Assemblée générale le 4 août, les conspirateurs, certainement mal inspirés, ont procédé à la modification du Registre de Commerce de la société le 5 août, désignant abusivement M. Patrick Ferhat en qualité de nouveau Gérant.
C’est avec cette affirmation que ne décolèrent pas les opposants à la tentative de contrôle de la société par Thierry Tanoh. SIGASECURITE emploie au moins 3000 personnes en 2023. En 2016, elle a ouvert son capital au Groupe SERIS, une entreprise française du même secteur d’activité. Cependant, l’intention inavouée de SERIS était visiblement de phagocyter SIGASECURITE. Aux termes du contrat de cession conclu le 27 octobre 2016, les entités contractantes, à savoir OVERSEAS et Me Brizoua Bi, se retrouvent respectivement avec 49 % et 41 % des parts.
L’association de d’OVERSEAS et de Me Brizoua Bi a conduit à la cession de leurs parts cumulées de 80 % à la SOA. Quant à la SOA, après plusieurs cessions, a libéré, en avril 2022, 31 % de ses actions à l’ancien Ministre issu du PDCI RDA, Thierry Tanoh. « Aujourd’hui, en plein environnement électoral, il rêve d’être à la tête d’une grosse firme d’hommes de sécurité. Qu’est ce qui se cache sous le crâne du fils de Bédié?», interrogeaient des associés lors d’un entretien avec la presse, le dimanche 21 mai 2023, dont Ledebativoirien.
« Cette violation est inacceptable, au regard desdits statuts et le pacte d’associés qui font office de loi entre les parties. Du reste, il importe de rappeler qu’en application de l’article 319 de l’Acte Uniforme relatif aux Sociétés Commerciales et aux GIE, toute cession de parts violant les dispositions statutaires est entachée de nullité absolue». La requête envoyée par la rédaction à la société SIGASECURITE, jusque-là par la rédaction est toujours restée lettre morte.
Ledebativoirien.net
GRACE OZHYLLY