Depuis le déclenchement de la pandémie de coronavirus, le monde entier est entré dans une zone de turbulences. L’économie mondiale, pour un euphémisme, est au ralentir. Bon nombre d’entreprises ont réduit leur personnel. Par contre, d’autres étaient contraintes de fermer. Parmi les ressources humaines de ces sociétés, il y’a des femmes, qui avant cette crise du Covid-19, étaient actives.
Les femmes travaillent moins : leur taux d’activité a reculé de 51 à 48 % entre 2000 et 2019. Ce déséquilibre devrait encore plus se creuser durant la pandémie de Covid-19 à cause de la fermeture des écoles et des contaminations au sein des familles. Les commerçantes, quant à elles, étaient très occupées par leurs activités génératrices de revenus. Les femmes travaillant dans les secteurs éducation-formation répondaient toujours présentes dans leurs lieux de travail.
Par conséquent, la gente féminine, moins représentée dans les emplois des secteurs publics, privés et informels dans le monde, était quand même en activités. Du coup, la pandémie de Covid-19 est venue réduire ce piètre taux des femmes actives. Si avant cette maladie à coronavirus, elles étaient considérablement présentes à leur domicile pour les tâches domestiques, aujourd’hui, avec cette situation de crise du Covid-19, elles y sont encore davantage qu’à leurs activités professionnelles ou économiques.
Ainsi, le Groupe de la Banque mondiale collabore avec les pouvoirs publics et les entreprises du secteur privé pour remédier aux inégalités entre hommes et femmes dans le monde entier, et contribuer ainsi à la lutte contre la pauvreté et à la promotion d’une croissance économique durable. Ces vingt dernières années, ces inégalités se sont réduites partout dans le monde, en particulier en matière d’éducation primaire et de santé. Des écarts considérables subsistent néanmoins. Les défis majeurs auxquels notre monde est confronté, des changements climatiques aux migrations forcées et aux pandémies,
en passant par le ralentissement des taux de croissance de l’investissement et la montée des taux de pauvreté dans de nombreux pays en développement, touchent les deux sexes de manière distincte.
Et souvent au détriment des femmes en raison de lois et de politiques discriminatoires et de la présence de normes sociales et de genre qui déterminent leur rôle économique et leurs responsabilités. Alors que, aux quatre coins du monde, les pays s’efforcent actuellement de contenir la propagation et les conséquences de l’épidémie de Covid-19 (coronavirus), (…)
‘’À l’échelle mondiale, le taux d’activité féminine a reculé de 51 à 48 % entre 2000 et 2019 ; les femmes consacrent, par rapport aux hommes, une à cinq heures de plus par jour à des travaux domestiques non rémunérés, aux enfants et à d’autres tâches familiales. Ce déséquilibre devrait encore se creuser pendant l’épidémie de coronavirus, en raison de la fermeture des établissements scolaires, du confinement des personnes âgées et du nombre croissant des contaminations au sein des familles…», relève un rapport de la banque mondiale publié en 2020.
H.K.
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