Selon des informations, un groupe favorable au fameux « plan B » (pro-Billon) préparerait une opération de diversion, habile…Entre mémoire bafouée et leadership contesté. Une adresse ici de Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE ; Membre du Bureau Politique, Ancien Délégué Départemental de Dabou 2, au Secrétaire Exécutif en Chef, Dr. Emmou Sylvestre, ainsi qu’à son avocat virtuel, le mystérieux Dr. Ghazali, inconnu au sein du PDCI-RDA, soutient-il.
« Comme on le dit souvent dans le jargon politique ivoirien : « Le serpent n’est pas encore mort » Alors que 99 % des militants du PDCI-RDA, unis derrière le Président TIDJANE THIAM, mènent avec vigueur et détermination la bataille pour sa réintégration sur la liste électorale, l’axe du mal, affilié au régime RDR-RHDP, s’active dans l’ombre. Leur mission n’est pas de conquérir le pouvoir, mais de tout mettre en œuvre pour empêcher le Président TIDJANE THIAM de triompher, malgré toutes leurs tentatives infructueuses.
1. Dr. Ghazali – « Les amis de Tidjane Thiam ». Le PDCI-RDA ne saurait être un club de soutien à M. Thiam. Le PDCI-RDA est une institution politique, pas un fan-club. Or, ce que vous appelez « les amis de Thiam » ressemble davantage à un culte de la personnalité qu’à une dynamique démocratique. C’est précisément cette dérive qui a empêché votre mouvement de prospérer : la démocratie interne ne s’accommode pas de l’unanimisme artificiel ni de l’adoration sans débat.
2. « Les manœuvres de l’ombre ne nous détourneront pas de notre combat ». Mais de quel combat parlez-vous ? Un parti sérieux ne mène pas de luttes extérieures sans avoir réglé ses contradictions internes. Quand le leadership est fragmenté, le combat devient confus, inefficace et voué à l’échec. Ce que vous appelez « combat » ressemble plutôt à une stratégie opportuniste, sans cohérence ni vision claire.
3. « Le serpent n’est pas encore mort » Il n’y a jamais eu de serpent au PDCI-RDA. Si menace il y a, elle vient de ceux qui, comme vous, cherchent à instiller la peur et la division. Le président Henri Konan Bédié nous a légué un parti, pas un nid de vipères. Ce genre de métaphore insidieuse ne fait que révéler votre propre posture : celle de l’accusateur déguisé.
4. « 99 % des militants du PDCI-RDA unis derrière Tidjane Thiam ». Une fiction politique ? Peut-on sérieusement parler de 99% quand on écarte arbitrairement un dignitaire tel que Maurice Kakou Guikahué, dont la loyauté et l’intrépidité envers le parti ne sont plus à démontrer ? Réduire sa légitimité à un hypothétique 1 % relève d’un mépris des équilibres internes et d’une volonté manifeste de bâillonner les voix dissidentes. Si Tidjane Thiam disposait réellement d’un soutien aussi massif, pourquoi refuser d’ouvrir le jeu démocratique au sein du PDCI-RDA ?
Une majorité construite sur l’exclusion devient une majorité fictive, incapable de fédérer durablement. Ce type de posture engendre un président minoritaire, isolé dans sa propre logique de pouvoir. Car la véritable légitimité ne s’impose pas par les chiffres, elle se construit dans le respect des figures historiques, dans le dialogue, et dans la reconnaissance des parcours militants qui ont façonné l’âme du parti.
5. « L’axe du mal, affilié au régime RDR-RHDP, s’active dans l’ombre… » Vous exposez sans le vouloir une logique implacable : Si Tidjane Thiam a écarté Maurice Kakou Guikahué, numéro deux sous l’ère Bédié et successeur naturel au sein du PDCI-RDA alors il est tout à fait logique que des militants s’opposent à son propre triomphe. La politique est un exercice d’équilibriste : toute exclusion appelle une résistance. Et cette résistance, aujourd’hui, s’exprime sans détour.
L’ingénieur devenu politicien du jour au lendemain semble encore mal maîtriser les subtilités de la gouvernance partisane. Il peine à comprendre que diriger un parti historique comme le PDCI-RDA ne se fait ni par calcul technocratique, ni par communication virale. La preuve : le parti est désormais animé par ses militants sur les réseaux sociaux, d’ailleurs vous, moi, nous y sommes tandis que le président Thiam, lui, gouverne à travers TikTok. Une modernité qui frôle la déconnexion militante.
6. « Une opération de diversion autour d’un hommage à Maurice Kakou Guikahué… ».
Ce que vous reprochez aux autres, le PDCI-RDA version Thiam le pratique avec plus d’intensité. Vous exigez un dialogue inclusif au gouvernement, mais refusez ce même dialogue au sein du parti. Vous réclamez justice pour l’inscription de Thiam sur la liste électorale, mais vous excluez des figures historiques comme Maurice Kakou Guikahué pour mieux contrôler l’élection et la gagner les mains dans les poches. Cette contradiction est flagrante et révèle une gouvernance à double standard.
7. « Dr. Emmou Sylvestre n’a pas mordu à l’hameçon… ». Vous vous félicitez d’avoir empêché des cadres militants d’organiser un événement politique, comme s’il s’agissait d’un exploit stratégique. En réalité, vous exposez l’incapacité du Secrétaire Exécutif à gérer les aspirations internes du parti. Ce type de manœuvre ne résout rien : il déplace le conflit sans l’éteindre.
Et demain, lorsque ces militants décideront de porter l’affaire devant la justice, vous crierez à la persécution. Ce refus du dialogue installe une bombe à retardement au cœur du PDCI-RDA, qui finira par exploser si l’on continue à étouffer les voix légitimes.
8. « Comme le proclame notre hymne : Au pays d’Houphouët-Boigny… ». Cet hymne a porté les grandes victoires du PDCI-RDA sous Houphouët-Boigny et Bédié, parce qu’il incarnait des valeurs fortes : respect, unité, dignité. Mais aujourd’hui, le PDCI-RDA version Thiam semble le chanter à l’envers. Il ne suffit pas de réciter les paroles, il faut en vivre le sens. Or, ce que nous observons, c’est une trahison de l’esprit fondateur du parti : exclusion des anciens, culte de la personnalité, effacement des figures historiques. Ce n’est pas ainsi qu’on honore un héritage, c’est ainsi qu’on le dilue.
9. « Rien ne pourra nous détourner de cet objectif… ». Mais de quel objectif parle-t-on ? Celui de diviser pour régner, de marginaliser les voix légitimes, ou de traîner le PDCI-RDA dans des humiliations judiciaires ? L’échec est déjà palpable, et persister dans cette voie, c’est refuser de voir la réalité. Le petit règne de Thiam, marqué par les fractures internes et les exclusions, a fragilisé le parti. Le PDCI-RDA ne peut se reconstruire sur des fondations aussi instables, ni sur une stratégie qui sacrifie l’unité au profit d’un clan.
10. « Vive le PDCI-RDA ! » Oui, vive le PDCI-RDA de Félix Houphouët-Boigny et d’Henri Konan Bédié, ce parti forgé dans la rigueur, la dignité et la vision. Mais le cri de « Vive le PDCI-RDA version Thiam ! » résonne aujourd’hui comme une ironie douloureuse. Il répond à une réalité faite d’humiliation, de fractures internes, d’apprentissage improvisé, de bricolage politique, et d’un parti devenu méconnaissable. Jamais dans son histoire le PDCI-RDA n’a connu une telle désorientation stratégique et morale.
11. « Vive le Président Tidjane Thiam ! » Ah, Cette formule mérite d’être confrontée à la sagesse d’Houphouët-Boigny : « Un capitaine hors de l’eau n’est plus un capitaine ». Et j’ajouterais : un capitaine incapable de naviguer dans les eaux profondes de la mémoire militante, de la loyauté historique, et de la cohésion interne. Le leadership ne s’improvise pas, il ne se décrète pas- il se mérite, par l’écoute, l’unité et le respect des fondations du parti.
12. « Dr. Ghazali : Dr. Avatar inconnu du PDCI-RDA » Un avatar sans ancrage, sans légitimité, qui parle au nom d’un parti qu’il semble découvrir à travers les réseaux sociaux. Le PDCI-RDA ne se construit pas dans l’ombre ni dans l’anonymat. Il semble aussi découvrir le parti à travers les écrans, les hashtags et les commentaires. Or, le PDCI-RDA ne se construit ni dans l’ombre, ni dans l’anonymat numérique. Il se bâtit dans les luttes réelles, les sacrifices vécus, et les engagements tangibles.
13. « Les amis de Tidjane Thiam » : Les amis de Tidjane Thiam ne peuvent prétendre incarner à eux seuls l’humanité du PDCI-RDA. Ce parti est une mémoire collective, une institution forgée par des générations de militants, une histoire partagée faite de combats, de douleurs et de victoires.
Aucun groupe, aussi bruyant soit-il, ne peut s’arroger le monopole de son âme. Le PDCI-RDA appartient à tous ceux qui l’ont servi, défendu et fait grandir ».
Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE Membre du Bureau Politique, Ancien Délégué Départemental de Dabou 2.
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