Déclenchée au lendemain du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, « la transition » invoquée par l’opposition ivoirienne avec à sa tête Henri Konan Bédié a fait long feu. Il se raconte que la violence inouïe des forces de l’ordre à l’égard des leaders et militants de cette opposition a eu raison de la détermination de la force populaire. Contraint au dialogue avec Ouattara à l’hôtel du golf d’Abidjan-Cocody à la suite de nombreuses arrestations et des blocus devant les résidences de certains leaders,
Nombreuses sont les familles des victimes qui se mordront le doigt à la suite de cette nouvelle qui tombe comme un coup de massue sur la tête des partisans du boycott actif, de la désobéissance civile et de la contestation du 3è mandat d’Alassane Ouattara. Le sphinx de Daoukro, Henri Konan Bédié fait enterrer une bonne fois pour toute le projet de la contestation du « viol » de la Constitution Ivoirienne par Alassane Ouattara à travers sa candidature à la présidentielle d’octobre 2020. Des morts et surtout un décapité, Toussaint Koffi, se retourneront dans leurs tombes au regard de la décision d’Henri Konan Bédié.
cette décision peut-elle donner des remords dans l’opposition ivoirienne ?
H.KARA