La commune de TAÏ située dans la région du Cavally à l’ouest de la côte d’Ivoire est administrée depuis 2018 par le Maire Bayalla Hyppolite. Souffrant de nombreux déficits en infrastructures depuis son érection en commune en 1996, la ville sous l’impulsion de son actuel premier magistrat prend rendez-vous avec le développement, c’est le cas de le dire au vu de ce qui nous a été donné de voir dans
«Notre commune était pratiquement en dessous de tous les indices de réalisations et d’innovations infrastructurelles, car elle manquait absolument de tout. C’est pourquoi, nous avons sollicité les suffrages de nos parents qui nous ont fait confiance. Nous n’avons pas le droit de les décevoir», a-t-il déclaré.
Pour joindre l’acte à la parole, le Maire a de ce fait procédé par une structuration efficiente de sa politique de développement en mettant l’accent sur les infrastructures,avec l’ouverture des voiries dans le secteur communal au grand soulagement des populations, avant de s’attaquer à l’insalubrité et l’assainissement avec la mise à disposition de nouvelles poubelles et l’obtention d’engins d’enlèvement des ordures ménagères qui jonchaient les rues.
La commune vient de se doter d’un abattoir qui faisait défaut à la ville, lancement des travaux de gare routière, l’effectivité de la clôture de la mythique école primaire KEI Boguinard créée en 1916 et située à l’entrée de la ville. Poursuivant ses actions sociales, l’élu a initié la construction des logements pour les enseignants et le corps médical…
En outre, le premier magistrat de la commune dénonce l’avènement du phénomène de l’orpaillage clandestin pratiqué par les ressortissants des pays de la sous-région notamment les Maliens, Sierra Léonais, Libériens. Ceci avec son corollaire de désagréments sur l’environnement du fait des produits chimiques utilisés qui empêchent la reproduction normale des poissons dans les eaux, à cela, s’ajoute l’insécurité grandissante dans la zone.
S’adressant à sa jeunesse, le Maire souhaite qu’elle s’inscrive résolument dans la droite ligne de son épanouissement social, en évitant de se laisser instrumentaliser : «J’invite la jeunesse à sortir de la précarité en pensant à son avenir. Notre département est le dernier né de la région et son développement doit se faire avec sa jeunesse qui est son avenir.Autrefois arrimésà Guiglo, nous avons désormais notre destin en mainset c’est dans la paix et la cohésion sociale que nous pouvons leur faire profiter de tous les projets en leur faveur », dira-t-il en conclusion.. FORD RAYMOND GUEI