Retour sur un pan de la vie de la FESCI gagnant en ampleur avec son institutionnalisation, dans la gestion des victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire, avec un sachant témoin…Avec le témoignage de Charles Koffi Hanon, un caïd de la Fesci…suivez plutôt.
Suite à l’obtention de ladite ordonnance, un Substitut du Procureur de la République Chargé des questions pénales, précision oblige, et dont je tais volontairement le nom a reçu une modique somme d’un million de F CFA de la part de KONE Cheick Oumar; ce qui lui permit de goupiller en 3 heures de temps, soit de 9h à 12h, la procédure civile précision oblige également ( un Procureur chargé des questions pénales ne peut pas intervenir sur le terrain civil), donc d’ effectuer toutes les diligences visant à faire transférer, le 06 novembre 2009, les 22.500 milliards de F CFA sur le compte de cette association imaginaire.
Comment suis-je rentré dans ce deuxième combat des victimes des déchets toxiques après celui relatif au processus d’indemnisation à l’initiative de l’Etat de Côte d’Ivoire?
Un ami substitut du Procureur de la République qui savait le combat dans lequel j’étais engagé et qui avait suivi de près tout ce qui avait été goupillé par ses pairs, m’appela pour me poser la question de savoir si j’étais concerné par ledit processus. A la suite de la réponse affirmative que je lui avais donnée, il m’informa de ce que j’ai expliqué plus haut. Au regard de ce qui précéda, il me suggéra, au cas où j’aurais voulu faire échouer cette forfaiture, de susciter une mobilisation des victimes le 06 novembre 2009 devant le palais de justice du Plateau. Il poursuivit pour souligner que la position de Monsieur TCHIMOU Raymond, au moment des faits, Procureur de la République, étant ambiguë, il me proposa également de l’indexer personnellement au cours de ladite manifestation. Toute chose qui l’obligerait à dégager une position claire dans ce dossier.
La situation d’imposture dans laquelle s’était confiné Gohourou Claude, à savoir s’arroger une qualité qui n’est pas sienne, celle de se présenter comme le mandataire des 29.624 victimes des déchets toxiques concernées par cette procédure, avait provoqué un mécontentement général de la part des victimes dans tout le district d’Abidjan et ses banlieues où ces déchets ont été déversés ( Vridi Canal, Vridi 3, la zone industrielle de Vridi, Abobo, Anyama, Akouedo village, Djibi Village, Yopougon maca…). Ces victimes dans leurs différentes zones avaient barricadé les différentes artères principales, créant ainsi d’insurmontables bouchons dans le but d’espérer avoir la réaction du pouvoir pour mettre fin à cette imposture criante et criarde du nommé Gohourou à travers cette associative fictive.
Le rôle de ces représentaient ne se limitaient seulement qu’à recenser les victimes sur la base de leurs documents médicaux attestant qu’elles sont victimes des déchets toxiques, à les organiser et informer de l’évolution de cette procédure.
En outre, ces représentants, qui recevaient de Leigh Day la somme de 500 F CFA multipliés par le nombre de leurs victimes pour les appeler téléphoniquement afin de les informer de la date d’arrivée de ce cabinet, la somme de 25 mille F CFA pour louer une salle de réunion dans leur zone respective pour recevoir ledit cabinet qui venait pratiquement dans l’intervalle d’un à deux mois durant les 3 années qu’ont duré cette procédure, avaient l’obligation de les organiser pour prendre part aux différentes réunions d’informations sur l’état où l’évolution de leur procédure.
Après les différentes réunions dans les différents quartiers, des réunions de synthèse avec l’ensemble de ces victimes étaient organisées par ledit cabinet à l’hôtel Pullman exclusivement à ses frais. Tous les documents remis par lui comme ceux exposés dans mes posts antérieurs avec son insigne, l’étaient à titre gracieux donc cadeau. Aucun centime durant tout le long de cette procédure n’a été demandé par ledit cabinet aux victimes, tout était gratuit. Pourtant, ces documents étaient monnayés à leurs victimes par certains représentants au nombre desquels figuraient en bonne place Gohourou Claude. Lorsque ledit cabinet apprit cette situation, cela suscita de sa part une vive réaction qui l’obligea à sanctionner ces représentants véreux. J’avais dû, au cours d’une réunion à l’hôtel Pullman sis au Plateau, plaider l’abandon de cette sanction aux fins de la continuité d’une bonne collaboration, donc aux fins de mener à bien et à terme ladite procédure.
En conséquence de ce qui précède, en cette période, aucun représentant de victimes ne pouvait se prévaloir de la qualité de représenter ses propres victimes dans cette procédure, à fortiori, toutes les 29.624 victimes comme l’a prétendu le sieur Gohourou Claude à travers cette association imaginaire qu’est la Coordination Nationale des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire dite CNDVT-CI….