Eglise Catholique en Côte d’Ivoire: 3ème conférence débat de la Commission Justice et Paix face au défi de la famille digitale

La troisième conférence débat initiée par la commission Justice-Paix et Environnement a tenu toutes ses promesses, le jeudi 18 septembre 2025, au siège de la commission épiscopale des évêques de Côte d’Ivoire. Sur la table de séance deux laïcs engagés : Noé Kossonu écrivain et maître de conférences et la bergère Marie Laure Bonnie administrateur des médias catholiques.

Depuis des millénaires les hommes sont régis par des sociétés et des lois qui modèlent la vie de la cité. Et ce principe global de diriger la vie de la nation et du peuple se trouve un facteur clé dans le sens de l’orientation que l’on souhaite donner aux affaires de la cité pour le bien de tous.

Dès cet instant, tous les sujets sont mis à contribution pour construire un système politique ou social qui tienne compte aussi bien des puissants que des faibles.

Jadis il y’avait des chefs de castres, de cantons ou de villages qui représentaient leurs clans, villages ou tributs pour plaider leurs causes et porter leurs revendications très haut. Aujourd’hui ce schéma prend la forme d’élus, de chef de village, de guides  religieux et autres rapporteurs…

Certes le système en lui-même permet aux sociétés de mettre en place des responsables politiques. Au travers des actions menées ou d’un gouvernement mise en place l’on peut ainsi constater la mise en place de mesures, de politiques pour administrer et veiller à l’épanouissement de tous.

Mais si les politiques ne tiennent pas compte de la masse, ou si l’action menée ne satisfait pas l’ensemble des classes l’on peut assister à une dégradation de l’équilibre ou à une fraction du tissu social. Au travers de cet exposé l’on réalise que rien de ce qui a été fait dans le monde et dans nos sociétés ne s’est fait sans le peuple. Les politiques doivent avant tout penser tout pour le bien des administrés.

Le peuple est également appelé ici à prendre conscience de son rôle afin de bien jouer sa partition…Pour espérer plus de Justice sociale il est primordiale de synchroniser l’action publique à la posture de la masse afin de ne point biaiser la confiance entre le peuple et ses dirigeants et par ricochet la paix et la tranquillité de la cité.

‘‘La Côte d’Ivoire des valeurs’’, un véritable plaidoyer mené par la bergère qui a brossé le tableau d’une Côte d’Ivoire de jadis où les valeurs et l’harmonie inter générationnelle  était réelle.

« Les valeurs africaines de notre éducation couplées à l’éducation scolaire et religieuse étaient palpables encore il y a une décennie en arrière. Mais aujourd’hui, alors que tout est connecté, que le monde est un village planétaire, plus rien n’est tabou ou interdit », laisse entendre la Bergère. .

Le sacré semble devenir un mythe alors que les adolescents sont connectés du premier au trente et 24h/24, le noyau familial perd en crédibilité et en force, car dorénavant nos enfants sont livrés à la reine des réseaux sociaux qui fait un service complet, seconde par seconde, en servant des buzz par ci, des défis Tik Tok par-là, même en temps réel, la mise à mort d’un certain Charlie Kirk en plein live en direct de l’université de l’Utah dans le Colorado Aux USA.

Cette violence quotidienne et continue, cette censure inexistante, ces règles de sociétés presque invisibles sapent notre monde en perte de vitesse. La cellule parentale a été priée de doubler de vigilance et d’intransigeance.

Face à des dessins animés qui éveillent déjà là conscience de nos tout-petits à l’identité sexuelle sur un probable choix de genres. Toutes ces choses auxquelles le code de l’éthique, de la morale et de la famille africaine ne donne toujours pas de noms.

Cette troisième conférence débat a donné un coup de massue pour réveiller la  conscience des parents et la mission de la famille biologique et la famille en Eglise qui peuvent encore poser des garde-fous face aux dérives sociétales.

Ledebativoirien.net

Céline M’BOUKOU

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