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Eglise du Christianisme Céleste mondiale : un Conseil Transition sans la légalité dans  le Diocèse de  Côte d’Ivoire-Vse KANON Luc (CDN) éclaire

Eglise du Christianisme Céleste mondiale : un Conseil Transition sans la légalité dans  le Diocèse de  Côte d’Ivoire-Vse KANON Luc (CDN) éclaire; Ledebativoirien.net

« Nous déclarons qu’aucune action allant á l’encontre du Diocèse de Côte  ne sera reconnue…»

L’opinion  mondiale a assistée à l’installation de 15 membres du Conseil Supérieur de Transition de l’Église du Christianisme Céleste, le samedi 26 avril 2025, à Cotonou au Bénin en présence du Président Patrice TALON.

Un élément n’est pas passé inaperçu et continue d’être commenté et interprêté diversement, à bien des égards : c’est l’absence de celui qui détient l’Arrêté légal de cette congrégation spirituelle dans le Diocèse de Côte d’Ivoire, mais également aussi, de celui qui fut l’un des premiers disciples encore vivant du Prophètes Oshoffa fondateur de l’Eglise. Deux figures incontournables en terre ivoirienne volontairement écartées à l’observation. Vers un succès ou une brouille pourtant évitable? Et pour cause.

L’acte du Président béninois Patrice Talon, visant à réunir le Révérend Pasteur Benoît ADEOGUN (Bénin), le Révérend Pasteur Friday OSHOFFA ( Nigeria) et certains dignitaires de l’Eglise pour parler de la réunification et de l’instauration d’autorités consensuelles, reste tout de même à saluer. 

Et là, l’argumentaire soulevé par les initiateurs d’une telle action qui reste que, créée le 29 septembre 1947 au Bénin, l’Église du Christianisme céleste, depuis la mort de son fondateur, le Prophète Samuel Joseph OSHOFFA, en proie à des incompréhensions, des rivalités et des crises de gouvernance doit être unifiée, peut-il prospérer en mettant de côté certains guides? En Côte d’Ivoire, deux grosses figures  ont orchestralement  été mises à l’écart desdites rencontres de réflexions de l’unité.

Mais, depuis lors, le peuple céleste qu’il soit au Bénin ou au Nigeria (les deux sièges de l’Eglise), ou ailleurs dans le monde, ne sait trop pour quelles raisons, la décision d’écarter de l’unification de l’Eglise, le Vénérable Supérieur Evangéliste KANON LUC et le pasteur  national EDIEMOU JACOB continue de faire chemin.

Les jeunesses proches  du pasteur national ont donné de  la voixà Abidjan, en dénonçant cette mise  à  l’écart de ces deux dignitaires dans l’union de l’Eglise.

La rédaction de  ‘‘Ledebativoirien.net’’ qui suit cette actualité a approché la seconde  figure emblématique de l’Eglise du Christianisme Céleste en terre ivoirienne VSE Luc KANON. Suivez, la portée d’un échange qui devrait édifier le Comité Supérieur de Transition installé et piloté par le Président Patrice Talon.

LDI: Que dites-vous de la représentation légale du  Diocèse de Côte d’Ivoire ?

VSE KANON LUC : Le Diocèse de Côte d’Ivoire est l’entité Légitime et Légale de l’Association cultuelle dénommée Eglise du Christianisme Céleste, reconnue par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers un Arrêté ministériel qui lui a été délivré.

Le Président du Comité Directeur (CDN) de cette Eglise en Côte d’Ivoire est, comme le stipulent tous les décrets de nomination et l’Arrêté ministériel N°408 / INT / DGC / DVCOM / SDER du 25/04/2008N°408, inscrit au Journal Officiel de la République de Côte d’IvoireN°30 du 24 juillet 2008 est : le  Vénérable Supérieur Evangéliste KANON LUC. Il est de ce fait, la personnalité religieuse qui répond devant les autorités, tant nationales qu’internationales en terre ivoirienne au nom du Diocèse de Côte d’Ivoire.

LDI : Vous êtes Président légal du Comité Directeur National, Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Côte d’Ivoire, Vénérable Supérieur Evangéliste, pouvez-vous éclairer sur l’ambiance au sein de votre Eglise en Côte d’Ivoire en quatre points que nous vous proposons ; c’est-à-dire :

La désignation du Président du Comité Directeur National, Eglise du Christianisme Céleste et le chef du Diocèse de Côte d’Ivoire ; les actes du devancier SARASSORO Hyacinthe pour la désignation d’un chef de diocèse ; puis la position du diocèse sur le comité de transition.

VSE KANON LUC : Merci en ce qui concerne la désignation du président du comité directeur national, Eglise du christianisme céleste et chef du diocèse de Côte d’ivoire. Vous devez savoir que  le Diocèse de Côte d’Ivoire tire son existence légale de l’Arrêté 352/INT/AG/1 du 27 février 1973, du Ministère de l’Intérieur portant création et fonctionnement de l’Association Cultuelle Etrangère dénommée Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Cote d’Ivoire.

Arrêté modifié par l’Arrêté 235 du 3 juillet 1986, puis par l’Arrêté N° 17 du18 juin 1988 et l’Arrêté N°408 du 25 avril 2008. Des Arrêtés ne reconnaissant qu’un SEUL DIOCESE de Côte d’Ivoire et un SEUL Président du Comité Directeur National-CDN. Aujourd’hui ledit Président du CDN reste le représentant légal du Pasteur, en la personne du Vénérable Supérieur Evangéliste KANON LUC. Aucune décision en République de Côte d’Ivoire n’a créé une autre Eglise du Christianisme Céleste dans le Diocèse, avec  une protection claire.

Aujourd’hui, l’Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Cote d’Ivoire, est légalement représentée par nous, KANON LUC, Président du Comité Directeur National, de l’Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Côte d’Ivoire, arrêté ministériel N°408 / INT / DGC / DVCOM / SDER DU 25/04/2008.  Auquel s’ajoute, le Décret Pastoral N°089/04-11-2016/Ecc/Rpesm/Sik/Spf/Losaezmvb portant confirmation et attribution du  Président du Comité Directeur National, de l’Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Côte d’Ivoire. Représentant légal du pasteur et chef mondial, l’Eglise du Christianisme Céleste.

S’agissant de  la parade du devancier Sarassoro Hyacinthe avec la prétendue désignation d’un chef de diocèse:

C’est un bazar total qui est créé de toute pièce, aujourd’hui dans l’Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Cote d’Ivoire en partant d’un songe qu’aurait eu un devancier, le Vénérable Suprême Evangéliste, (un titre qui n’existe pas dans le Dicoèse) Hyacinthe, autoproclamé président du conseil national pour  l’unité de  l’Eglise du Christianisme Céleste de Côte d’Ivoire à l’issue d’une rencontre en fidèle et dénommé « Etats généraux pour dit-il  l’unité de l’Eglise du Christianisme Céleste en Côte d’Ivoire. Et aux termes  desquels un Chef du Diocèse de Côte d’Ivoire a été désigné.

A l’observation, le devancier Sarassoro a abusé de statut d’ancien et du respect que  lui portent les fidèles chrétiens célestes mener des actions contre le Diocèse de Côte d’Ivoire et contre le président du Comité Directeur Nation, organe légal en charge de la gestion et de l’administration de l’Eglise du Christianisme Céleste en République de Côte d’Ivoire. 

Aucune entité, même dite de Comité de l’unité de l’Eglise, ou encore, Haute Autorité pour la Restauration et la Sauvegarde de l’Unité de l’Église du Christianisme Céleste en Côte d’Ivoire (HARSU-ECC-CI), dernière-née de ses créations, ne saurait être au-dessus du Diocèse de Côte d’Ivoire reconnu par les Arrêtés dont dispose la congrégation cultuelle de l’Eglise Christianisme Céleste  en république de Côte d’Ivoire. Sans aucune base légale, il poursuit la déstabilisation de l’ordre cultuel de l’Eglise du Christianisme Céleste Diocèse de Côte d’Ivoire. 

Prétendue désignation d’un chef de diocèse

C’est à l’occasion du pèlerinage de Noël 2024 à Imeko, Terre Sainte, au Nigeria, que nous avons été informés de la nomination d’un prétendu nouveau Chef du Diocèse de Côte d’Ivoire. Depuis 1987, certains membres de l’Église du Christianisme Céleste (ECC) ont choisi de se retirer de la congrégation pour fonder des entités qu’ils baptisent à leur convenance, parmi lesquelles : ‘‘Le Diocèse UNI de Côte d’Ivoire’’ bien distinct du Diocèse de Côte d’Ivoire, reconnu par la République de Côte d’Ivoire.

Mais, ces groupes ne reconnaissent pas officiellement leur séparation de l’Eglise du Christianisme Céleste – Diocèse de Côte d’Ivoire. Ils continuent d’usurper cette appartenance tout en modifiant la liturgie et en s’octroyant des titres ou grades non reconnus par l’Église du Christianisme Céleste – Diocèse de Côte d’Ivoire, entité légale régie par l’Arrêté Ministériel n°408/INT/DGC/DVCOM/SDER du 21 avril 2008.

Malgré leurs tentatives répétées pour discréditer le Chef de Diocèse et affaiblir l’Église, ces personnes ont toujours été invitées au dialogue dans un esprit de paix fraternelle, dans l’espoir de parvenir à une réunification de l’Église en Côte d’Ivoire.

Lors de ses visites pastorales en Côte d’Ivoire, le Pasteur mondial Emmanuel Moyibina Friday Oshoffa a tenté d’entreprendre des démarches pour les persuader de réintégrer le Diocèse de Côte d’Ivoire. Toutefois, leurs refus catégoriques illustrent leur attachement à des positions divergentes. Depuis 2021, ces dissidents, soutenus par un frère ivoirien agissant au sein du service de communication du Pasteur mondial, ont poursuivi des manœuvres visant à déstabiliser le Diocèse de Côte d’Ivoire.

Ces stratagèmes, allant de la création de Comités de Gestion Diocésains (CGD) jusqu’à l’organisation d’une rencontre entre fidèle dite : « États Généraux de l’Église », avec pour seul but que de semer la confusion et porter atteinte à la légitimité du Diocèse.

Même devant  les tribunaux, le diocèse  a triomphé

Ces  mêmes personnes  dans leur tentative de contrôler le diocèse ont intenté une action devant le tribunal du Plateau visant nous faire perdre notre titre de représentant légale de l’Eglise en terre  ivoirienne.

Mais, elles seront déboutées. Insatisfaites elles ont saisi la Cour d’Appel devant laquelle nous triomphons encore. La  décision de la 1ère Instance est retenue par la 1ère  Chambre Correctionnel-Cour d’Appel. Voici ce que dit la décision :

« Chambre Présidentielle civile B, jugement civil N°637 du 05/07/2023 N°2952/2023 du RG, Affaire Monsieur KANON Luc C/L’Eglise Christianisme Céleste

 Décision : Par ce motif,

Statuant publiquement, contradictoirement en matière civile et en premier ressort à son audience publique ordinaire du mercredi douze juillet deux mille vingt-trois: Rejette l’exception de nullité de l’acte d’assignation du 15/06/22 soulevée par l’Eglise du Christianisme ; déclare recevable l’action de Kanon Luc, Sanon Ferdinand et Koffi Narcisse; 

Prononce la Nullité de la Décision Pastorale N°001/02/2022/ECC/RPCSM/SIM/OP/SPFEARN du 15/03/2022 portant réaménagement du Diocèse de Côte d’Ivoire et au terme de laquelle, le Pasteur Chef Spirituel et administratif de l’Eglise du Christianisme Céleste a relevé de ses fonctions le Vénérable Supérieur Evangélique KANON Luc de Chef des Diocèses et de président du CDN de Côte d’Ivoire et l’a appelé à d’autres fonctions ;

Prononce en outre la Nullité du Décret Pastoral N°004/04-22/ECC/RECSD/ OPSPDEARN, du 20/04/22, portant sanctions, déchéances de grade d’onde, de titres grades de fonctions sacerdotales et suppression du chargé de l’Eglise du Christianisme Céleste ;  les rétablis en conséquence dans leurs différentes fonctions exercées avant la prise de la décision annulée… Fait à Abidjan, le 13 juillet 2023 ».  

Nous estimons, au regard de ces décisions de justice que l’ordre doit être établi et respecté au sein de Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Côte d’Ivoire.

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LDI : quelle est alors la position du Diocèse sur  ce la nouvelle marche annoncée avec le comité de transition ?

Le Diocèse a été établi par l’Arrêté N° 352 de 1973 du Ministère de l’Intérieur portant création et fonctionnement de l’Association Cultuelle Etrangère dénommée Eglise du Christianisme Céleste, Diocèse de Côte d’Ivoire. Arrêté modifié par l’Arrêté 235 du 3 juillet 1986, puis par l’Arrêté N° 17 du18 juin 1988 et l’Arrêté N°408 du 25 avril 2008.

Des Arrêtés ne reconnaissant qu’un SEUL DIOCESE de Côte d’Ivoire et un SEUL Président du Comité Directeur National. Aujourd’hui ledit Président du CDN reste le représentant légal du Pasteur, en la personne du Vénérable Supérieur Evangéliste KANON LUC. Aucune décision en République de Côte d’Ivoire n’a créé une autre Eglise du Christianisme Céleste dans le Diocèse, dont la protection est claire.

Face à ces agissements, le Diocèse de Côte d’Ivoire, continue de rappeler que la nomination du Chef de Diocèse, selon les dispositions des articles 8 des statuts et 63 du règlement intérieur de l’ECC – Diocèse de Côte d’Ivoire, relève exclusivement du Pasteur mondial sur proposition du Comité Central. Or, aucun Comité Central n’a été convoqué pour proposer une candidature.

Le Diocèse de Côte d’Ivoire continue de réaffirmer que la personne prétendument nommée ne fait pas partie du Diocèse de Côte d’Ivoire, mais appartient à un diocèse concurrent et parallèle dénommée ‘‘LE DIOCESE  UNIE de Côte d’Ivoire’’.

Nous déclarons qu’aucune action allant á l’encontre des Statuts et règlement intérieur de l’Eglise du Christianisme Céleste Diocèse de Côte d’Ivoire ne peut être reconnue par le Diocèse de Côte d’Ivoire, légalement dirigé par le Vénérable Supérieur Senior Évangéliste KANON LUC qui la représente au plan national et international.

Ainsi toutes ces violations ont été dénoncées auprès du Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Ouattara Toutefois le Diocèse de Côte d’Ivoire réitère son attachement indéfectible au Pasteur mondial EMF Oshoffa et à la Terre Sainte d’Imeko, symbole de pèlerinage spirituel pour l’Église du Christianisme Céleste dans le monde entier. Je vous remercie », termine le Vénérable Supérieur Evangéliste KANON LUC, président du Comité Directeur National, Diocèse de Côte d’Ivoire.

Le Président PATRICE TALON, natif de la République à partir de laquelle, Dieu a révélé l’Eglise du Christianisme Céleste pour sauver les âmes des humains, en sait désormais sur la méthodologie de la réunification, qui devrait non seulement être inclusive, mais adopter la posture du respect de la légalité, qui fait aussi bon ménage avec le spirituel.

Ledebativoirien.net

HERVE MAKRE                              

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