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Créatif et imprévisible! Comme un félin, il flaire les coups. Constat des militants, au Parti Démocratique de Côte d’Ivoire-RDA. Si c’était sur un terrain de foot comme du temps du roi Pélé, il serait appelé ‘‘Garrincha politique’’. ce terrifiant dribleur brésilien qui déroute partenaires et adversaires.
Les militants tout comme les observateurs assistent ces jours-ci à une danse mal rythmée que l’on a voulu imposer au président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié, avec une affaire de députés en guerre. Mais la poussière dégagée de cette danse lointaine a rapidement disparu, avec la montée au créneau du président dudit parti. Après avoir écouté. Il saisit la portée du coup, mais, il avait déjà compris. Guerre fratricide au sein du parti de Bédié a-t-on lu et entendu. Maurice Kakou Guikahué contre Simon Doho. De guerre, il n’en est rien ! C’est l’expression de la trémoussant déroute, et l’effet du cap fixé, à la clôture du colloque des festivités des 75 ans du Pdci; colloque traçant la trajectoire du parti du président Henri Konan Bédié. C’est-à-dire, le parti ne doit travailler dès lors, que pour la tenue de son congrès tant réclamé par les militants ; chacun selon ses raisons et sa petite idée. Mais le président Bédié l’a décidé. Devrait-il y avoir d’autres directions à prendre en dehors de l’animation du parti? C’est cette diversion que, des cadres du PDCI ont tenté de créer par une fausse crise en voulant fuir des faits établis, les incriminant.
Cette vision et ligne effraie, tous ceux qui ne comprennent pas encore le Secrétariat Exécutif qu’il dirige, alors qu’il est la structure d’exécution des instructions du président du parti. Aujourd’hui, il a deux missions : réussir le Bureau politique prochain et au-delà, aider et réussir le président à organiser le 13ème congrès populaire en 2022, au cours duquel le président Henri Konan Bédié sera plébiscité.
Maurice Kakou Guikahué : une vision simpliste qui dérange
Dans le cadre de la tenue du dialogue inclusif, le président Alassane Ouattara, certainement aurait rêvé le contraire, avec un congrès qui lâche le président Bédié afin d’ouvrir le dialogue politique avec d’autres visages. Ne dites pas que certains avaient été actionnés comme le militant, Jean Louis Billon et autres. Tout comme une partie des compagnons de Gbagbo ont réussi ont réussi à contourner ‘‘le caillou sur le chemin’’, allusion faite à Pascal Affi N’guessan, reçu en audience par Alassane Ouattara au palais de la présidence, le jeudi 28 octobre 2021. Ainsi donc, le congrès du PDCI confirmera Bédié dans sa place, aux négociations politiques pour une paix inclusive, qui passe par le dialogue national inclusif. Un piège est évité, par la ténacité du Secrétaire Exécutif, Maurice Kakou Guikahué, qui a achevé le congrès avant date.
Guerre fratricide au PDCI en Kakou Guikahué et Doho Simon ?
Avec une communication massive dans les médias contre lui, les militants du PDCI ont perçu clairement, le problème soulevé et posé par le député d’Attiégouakro, Konan Marius. L’accusation contre le président du groupe parlementaire DOHO SIMON de détournement de fonds est claire. Des «écarts importants» ont été décelés, dans l’usage de l’argent des députés avec des dépenses en dehors de toute procédure de gestion, comme c’est le cas au PDCI. Mais, certaines personnes, après des actes et fautes graves commis, aiment à crier au loup, cherchant des boucs émissaires à leurs turpitudes. Ce jeu sera au rendez-vous, avec l’affaire dite du groupe parlementaire PDCI. En l’espèce, le nouveau président du groupe parlementaire estime que le dossier de sa mauvaise gestion avérée, des fonds des parlementaires mis au grand jour et reconnu par lui-même, doit être orienté vers son prédécesseur, Maurice Guikahué. L’argument tout trouvé serait qu’il n’aurait pas digéré d’avoir été écarté de la tête du groupe parlementaire. Peut-il prospérer ? Que non !
Le départ du ministre Kakou Guikahué de la présidence du groupe parlementaire du PDCI a répondu à régler la question de cumule de poste de plus en plus abordée dans les instances politiques. Député, il est également le Secrétaire Exécutif, donc N°2 du PDCI, ce qui lui donne la gestion au quotidien du parti. Et là, plusieurs parlementaires en ont abondamment parlé au président Bédié, qui accède enfin à la demande dans la gestion du parti. A la tête du groupe parlementaire, comme le confient des députés PDCI, Maurice Kakou Guikahué avec sa vision progressiste à fait rédiger un règlement intérieur pour le groupe. Un règlement intérieur qu’il a respecté malgré ses énormes occupations dans l’animation du parti. «Il a tenu des réunions régulières par une communication permanente avec le groupe parlementaire. Grâce à son aura forte, n’en déplaise, il a réussi à faire bloquer l’hémorragie provoquée par le Rhdp en débauchant des élus de l’opposition et du PDCI. Par son charisme il a réussi à stopper cette vague et maintenu le groupe à 67 élus avec le départ de 22 députés vers le RHDP qui voulait la disparition du groupe parlementaire», confient ces élus PDCI.
Le problème actuel du groupe parlementaire du PDCI, après avoir écouté les militants et cadres du parti du président Bédié, il ne saurait être un problème lié au Secrétaire Exécutif Maurice Kakou Guikahué. Encore moins, un problème politique, puisque tout le groupe parlementaire soutient le président du parti. Le problème qui est soulevé est un problème de gestion des finances du groupe et bien posé par le député Konan Marius. Selon des sources proches du dossier, ce qui est reproché au ministre Maurice Kakou Guikahué, c’est qu’il a refusé des arrangements, lorsque la première médiation a été confiée Secrétariat Exécutif. « Il a géré le dossier en toute transparence. Ce qui a poussé Doho Simon à le récuser et l’accuser de parti-pris, pensant qu’ayant été son prédécesseur à la présidence du groupe parlementaire, il aurait encore des griefs contre lui, par conséquent, ne pouvant trancher en toute transparence».
Selon, toujours les mêmes indiscrétions, l’actuel président du groupe parlementaire PDCI, monsieur Doho Simon par deux fois a sollicité une rencontre avec Maurice Kakou Guikahué, au domicile du dernier. Une fin de non recevoir a été servie. au premier cité. Le Secrétaire exécutif en chef a plutôt préféré que toutes les rencontres dans le cadre des affaires du parti se déroulent au siège à Cocody. Cette réaction se justifie d’autant qu’il ne menait pas seul cette mission publique et non confidentielle de médiation dans la crise qui oppose le président du groupe parlementaire et les autres députés, autour de la gestion de leur argent. Maurice Kakou Guikahué étaient associé à trois autres membres du Secrétariat exécutif: Philippe Ezaley, Dr Euphrasie N’guessan, Kamagaté Brahima.
Aujourd’hui, il est reproché au ministre Kakou Guikahué sa rigueur, sa tendance à ne pas être dans les arrangements ne servant pas l’intérêt général du PDCI et du président Bédié. A l’avant dernière rencontre, puisqu’il y en eu, le mercredi 27 octobre dernier, les médiateurs et les membres du groupe parlementaire se sont retrouvés autour du président Henri Konan Bédié, qui a décidé d’écouter toutes les parties., selon des sources, le président du groupe parlement actuel Doho Simon reconnaitra avoir fait des fautes graves de gestion et qu’il présente ses excuses. Il a reconnu devant le président Bédié avoir géré sans respect des procédures habituelles du PDCI, l’argent des députés. «Est-il prêt à rembourser ? ».
Des confessions issues de la médiation confiée par le président du parti à Ouassenan Koné, Allah Kouadio Rémi, Alphonse Djédjé Mady et autres. Mais dés députés, aux côtés de Marius Konan, à l’unanimité dans un rapport présenté par Abbi Richmond, le porte-parole ont accepté les excuses du président du groupe parlementaire Doho Simon, cependant, vu la gravité de la faute entachant la confiance, ils pensent qu’il revient au président Bédié de décider du sort de leur président en toute responsabilité, dans les mois à venir.
Pourquoi politiser alors un problème technique de gestion financière reconnu? Mais la tactique est assez visible pour ne pas être perçue. En suscitant des articles de presse, s’il arrivait à être débarqué par le président du parti de son post de président du groupe parlementaire, pour faute lourde dans la mauvaise gestion d’un bien appartenant à un groupe, n’est-ce pas pour trouver un bouc émissaire à la sanction? C’est, pourquoi, dans la noyade, la question d’une gestion chaotique des fonds de campagne 2020 est soulevée par le président du groupe parlementaire PDCI. Il accuse le secrétaire exécutif en chef du PDCI d’avoir mal géré les fonds d’une campagne présidentielle qui n’a pas eu lieu en 2020. Comment peut-on gérer des fonds d’une campagne qui n’a pas lieu, du fait de la désobéissance civile en Côte d’Ivoire en 2020? Mais le président Bédié en homme sage sait marcher.
Guikahué, souffre douleur et bouc émissaire ?
Le PDCI traverse-t-il réellement une guerre fratricide? A l’observation et à l’analyse, il y a simplement l’expression de l’art de compliquer les choses simples. Juste la politisation par l’amalgame, d’un dossier de gestion financière d’un groupe parlementaire en criant au complot. Il reste au compteur à rembourser l’argent des députés ! «Je reste fidèle à Henri Konan Bédié, qui est le testament que Félix Houphouët-Boigny a laissé au PDCI-Rda. Et rien d’autre», dixit le Professeur Maurice Kakou Guikahué, qui travaille exclusivement à la réussite du 13è congrès du PDCI-RDA en 2022 .
HERVE MAKRE