quelle coopération militaire de 1960 à nos jours ?
Un sujet osé pour une thèse de soutenance: « Coopération militaire et formation de l’armée ivoirienne de 1960 à nos jours ». Le député ivoirien, Zié Daouda Coulibaly Péwélégnan, jeudi 7 Janvier 2021 au CAMPC à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody avec la note de 16/20 du jury et la mention très bien, a obtenu avec succès, le grade Master 2 , du Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres, spécialité : Diplomatie, Protocole et Relations Internationales (DPRI).
Cette validation lui ouvre la thèse du doctorat, comme indiqué par le jury qui accorde un intérêt capital à la recherche de l’impétrant. Et pour cause. N’importe quel impétrant pourrait aisément jalouser la soutenance du jour, tant les invités en nombre qu’en qualité s’observaient, voulant assister à cette première pour le CAMPC. Au premier rang de cette rencontre académique des membres ministériels et du corps militaire entre autres : le ministre des Eaux et Forêts Alain Richard Donwahi, qui a eu en charge l’étude de la stratégie de défense de l’armée ivoirienne; le général Gaston Ouasénan Koné, 1er ivoirien admis au concours d’entrée à l’école des officiers des armées d’Algérie, aux lendemains des indépendances.
Il y avait aussi à cette soutenance, du député Zié Daouda Coulibaly Péwélégnan, tant le sujet est d’intérêt presque national, le représentant du premier ministre Ahmed Bakayoko, le représentant du ministre des Affaires présidentielles Ouattara Tene Birahima, le représentant du président de la commission électorale indépendante, le directeur général de la librairie de France René Yediety,
le représentant du directeur général du port autonome d’Abidjan, le secrétaire général du corps consulaire Aymam Zaher, le représentant de la famille du Premier ministre Ggon Coulibaly. Y était également, le représentant du ministre de l’hydraulique Laurent Tchagba, le directeur général de l’école militaire de Zambakro, des députés, sénateurs, plusieurs amis et parents de l’impétrant. Du pour être témoin.
L’impact futur du sujet
Et c’est presque le souffle coupé que l’assistance à écouté la délibération du jury présidé par le professeur Berthé Zacharia (Directeur général de Ipnept), et composé du docteur en histoire contemporaine et stratégie d’histoire, Arthur Banga, directeur de mémoire de l’impétrant, du docteur le Yao Kouassi Bertin docteur en histoire contemporaine et du professeur Benjamin Olowodjé, docteur en histoire contemporaine.
«Zié Coulibaly Daouda Péwélégnan vous avez soutenu un mémoire en perfectionnement, Diplomatie, Protocole et Relations Internationales, un travail de recherche de 160 pages relativement équilibré. Ce travail s’inscrit dans les études de la formation des élites et interroge la coopération militaire dans la stratégie de défense de la nation. Vous avez fait preuve de perspicacité. Il s’est rendu sur terrain, mobilisé des ressources, des forces et devant le jury il a défendu avec brio le travail, qui l’a jugé recevable le mémoire de 16/20 avec la mention très honorable.
Le jury vous invite à tenir compte de s observations et corrections pour que ce travail qui doit être une référence puisse être exploité par toutes les personnes qui seront intéressée par la question abordée et notamment la hiérarchie militaire de la Côte d’Ivoire. Félicitations !» peut alors déclarer au terme de la soutenance de l’impétrant, le président du jury professeur Berthé Zacharia.
Et d’ajouter : «Le thème abordé est assez pertinent du fait qu’il ne s’agit plus d’aborder la question de façon empirique, parce qu’on en parle pas. On a dit de l’armée qu’elle était la grande muette. Et quand on ne parle pas de quelque chose, il devient tabou et devient empirique. Alors qu’il faut l’aborder avec les sciences sociales Avec cette thèse on essaie d’adresser la question militaire avec l’accord des scientifiques et des universitaires. La note de 16/20 du jury avec la mention très bien s’explique, par le courage de l’élu, le député.
Quand on est à ce poste, on est aux côtés de ses électeurs à les écouter et donc on n’a plus le temps d’apprendre et mener une étude avec des démarches harassantes. Le député Zié Daouda Coulibaly a eu le courage de revenir sur les bancs des études. C’est la récompense du courage, mais aussi c’est la récompense d’une revue de littérature importante, depuis l’époque coloniale et d’une revue de notes diplomatiques qui a ont été effectuées et ce, pour restituer un sens sur l’évolution et les difficultés de l‘armée ivoirienne. Ce travail fournit mérite cette un intérêt particulier avec cette note de 16 sur 20 ».
Une autre marche de Zié Daouda Coulibaly Péwélégnan
L’impétrant, Zié Daouda Coulibaly dans sa présentation en 15 minutes a planché sur l’histoire de la mise en place de l’armée ivoirienne qui a eu pour pilier principal, la coopération internationale et principalement avec la France. Il appelle alors à la mise en place d’un laboratoire des recherches qui permettra à l’armée ivoirienne de s’approprier les doctrines internationales.
«Nous voulons nous intéresser à la question de la défense et sécurité de notre pays, la Côte d’Ivoire et participer au débat scientifique. Arriver à restructurer la coopération à travers des analyses pertinentes. Réfléchir à la construction de l’architecture sécuritaire de notre pays afin que l’armée puisse efficacement définir les intérêts stratégiques de notre pays. Et ce, parvenir à une politique de protection nationale capable de protéger les intérêts Vitaux de la Côte d’Ivoire. Notre armée doit protéger les 322.000 km2 du territoire national et étendre son influence dans l’espace de la CEDEAO », explique l’impétrant et de préciser.
«Nous voulons que ce travail soit un outil de proposition d’aide à la décision des autorités en charge de la question de la sécurité de notre pays. Donc faire en sorte que notre travail puisse contribuer à l’évolution de notre armée. Aujourd’hui, la coopération de sécurité qui a été révisée, en partant de l’accord de défense et de sécurité en 1960, à un accord de partenariat doit conduire notre armée au service de la population, du développement et de la paix», soutient le candidat à la Diplomatie, Protocole et Relations Internationales, le député Zié Daouda Coulibaly Péwélegnan. Il est un des leaders de jeunesse en Côte d’Ivoire, qui, avec cet autre arc dans son carquois, montre une fois de plus son dynamisme au service de la société ivoirienne.
Sa force d’action et son parcours administratif aussi riche de partage d’expérience qu’impressionnant d’initiatives, font de lui, l’une des pièces de marque de cette race de jeunes ambitieux au service de la société ivoirienne. Avec plus de quatorze (14) années du parcours brillant de Conseiller Technique de plusieurs cabinets ministériels, entre autres : de la Santé, de l’Intégration, des Transports ou encore du Commerce, et d’un sélectif post de Chef de Cabinet à l’Inspection générale de l’Etat à la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, Zié Daouda Coulibaly Péwélégnan fait avec ce grade de MASTER 2 de Perfectionnement des Cadres ; spécialité, Diplomatie, Protocole et Relations Internationales, preuve d’un leadership total.
Depuis 2016, il est élu député de la nation dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire à la dimension de ses ambitions. Il entame une carrière de diplomate avec cette haute formation en diplomatie au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC) à l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Inspecteur des techniques d’expressions Grade A5, il ouvre un cycle de doctorat avec la recherche de Perfectionnement, Diplomatie, Protocole et Relations Internationales par sa thèse : la «Coopération militaire et formation de l’armée ivoirienne». Le député Zié Daouda Coulibaly poursuit la marche.
HERVE MAKRE
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