Exclusif retour imminent d’IB en Côte d’Ivoire-révélation: «IB est bien vivant ! C’est le corps garde du corps de Désiré Kabila et non d’IB qui est présenté»

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Fin de mandat difficile pour Alassane Ouattara : Et si le retour du Commandant Ibrahim Coulibaly alias « I.B » était la solution pour le RHDP ?

Vous allez bondir de votre chaise. Un surprenant appel  à la rédaction de ledebativoirien.net. Il veut faire  une révélation. Nous restons un peu dubitatifs. Mais il tient à la faire tout de même peu importe ‘‘mais le temps très proche dira qui aura raison’’, laisse-t-il sérénité.  «Il n’est pas mort contrairement à ce qui été fait croire et vu à Abobo». Il est sereinement sûr de sa position.

IB dit Ibrahim Coulibaly LEDEBATIVOIRIEN.NET

C’est que la mort annoncée du sergent-chef Ibrahim Coulibaly alias « I.B », lors de la crise  postélectorale de 2010 en Côte d’Ivoire reste encore un mystère pour tous. Mais pas si sûr en ce moment. Dans une enquête, nous avons pu écouter certains proches de l’ex-patron des commandos invisibles d’Abobo durant cette crise post-électorale qui a opposé le Président élu, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, alors Chef d’État sortant de la Côte d’Ivoire, il ressort de  plus en plus que le soldat « I.B » n’est pas mort selon nos interviewés.

Depuis le divorce fracassant de Guillaume Soro d’avec le RHDP, les départs d’Henri Konan Bédié et d’Amon Tanoh, le tango politique d’Albert Mabri Toikeusse, la maladie du candidat imposé, Amadou Gon Coulibaly, l’assouplissement des conditions de liberté de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé par la CPI et la révélation de narcotrafic à Abidjan par un média international, des attaques des forces sécuritaires, avec celle du jeudi dernier à la frontière avec le Burkina Faso, le RHDP vit des moments difficiles en cette fin de la mandature du président Alassane Ouattara. Jamais, le président Alassane Ouattara n’avait prévu un tel scénario au soir de son mandat.

Surtout sa séparation d’avec Guillaume Soro, qui alors a été préféré à la tête de la rébellion au détriment d’Ibrahim Coulibaly alias « I.B » ; l’un des penseurs de l’action, depuis le Burkina Faso. Cependant, le Commandant Ibrahim Coulibaly n’a pas baissé les bras. Car, convaincu de son combat pour la cause d’Alassane Ouattara et du RHDP, il entra en Côte d’Ivoire par le Bénin grâce au soutien d’un certain Coulibaly de Dabakala et d’un milliardaire européen. Ibrahim Coulibaly alias « I.B » prend ses quartiers  avec ses hommes dans les communes d’Anyama et d’Abobo. À cette époque-là, c’est à dire en 2011, la crise post-électorale entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo venait tout juste de commencer.

Le Commandant Ibrahim Coulibaly et ses commandos réussissent à mettre en déroute toutes les unités et les détachements de l’armée de Laurent Gbagbo à Abobo. Puis, il réussit à prendre la commune de Yopougon et une partie de la commune de Cocody. Un exploit militaire qui permet aux soldats des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) de rentrer sur Abidjan par les différents corridors de cette ville.

Le Président Laurent Gbagbo est arrêté le 11 avril 2011 dans sa résidence de Cocody, quartier des ambassades et les combats sont terminés. Dans sa volonté de désarmer tous les ex-combattants, Alassane Ouattara, Président élu de la Côte d’Ivoire, en direct sur la chaîne TCI, une chaine de télévision créée spécialement pour l’information de guerre en cette période avec l’appui de la communauté internationale

conduite par la France et son ex-président Nicolas Sarkozy, donne l’ordre à Guillaume Soro, devenu son premier ministre et ministre de la défense, de désarmer, s’il faut par la force, le Commandant Ibrahim Coulibaly et ses hommes retranchés à Anyama. Alors, s’en suit un assaut militaire d’une violence inouïe des FRCI sur la commune d’Anyama le 27 avril 2011. Au bout de quelques heures de combats, les FRCI annoncent la mort d’Ibrahim Coulibaly alias « I.B » et la fuite de certains de ses éléments.

IB va-t-il réapparaître ?

Mais voilà, nous avons appris, le lundi 8 juin 2020 de source certainement  introduite dans le cercle de relations de l’ancien patron des commandos invisibles d’Abobo, que le Commandant Ibrahim Coulibaly dit « I.B » n’est pas mort dans l’attaque de sa base à Anyama menée par les FRCI.

«Je me nomme Niayé Youssouf alias « le Grand Youzé ». Je suis originaire du quartier Nièla dans la commune de Mankono. Je suis né à Divo. Mes parents eux même viennent de Tchêman dans la Sous-préfecture de Mankono (…) Je jure sur le coran et sur la tête de mes quatre (4) enfants que le général Ibrahim Coulibaly n’est pas mort comme ils ont fait croire au monde entier. Nous sommes en contact. Il prépare son retour au pays. Il reviendra en Côte d’Ivoire d’ici à la fin de l’année 2020. La photo du cadavre d’I.B qu’ils nous ont présenté est celle de l’ex-garde du corps de Laurent Désiré Kabila, l’ancien Président de la RDC».

Une autre source vient corroborer les affirmations de Niayé Youssouf en nous informant que le Commandant Ibrahim Coulibaly demande toujours à ses parents de faire des sacrifices et des bénédictions pour son retour en Côte d’Ivoire. Il affirme également que le fils du worodougou, lui-même, ne ménage aucun effort pour faire des offrandes afin de faciliter son entrée en Côte d’Ivoire. «Le Commandant l.B ne cesse de faire des sacrifices tous les jours pour que son retour en Côte d’Ivoire se passe bien. En 2016, je suis allé, moi-même, remettre un cheval blanc en sacrifice à un grand imam du woroba au nom du Commandant Ibrahim Coulibaly» nous confie L.K.J, un homme de main d’un ex-combattant et inconditionnel du Commandant Ibrahim Coulibaly en Côte d’Ivoire.

Au cours de notre entretien, nous avons été étonnés par la sérénité et la force de conviction de Niayé Youssouf «I.B n’est pas mort. I.B se porte très bien par la grâce de Dieu. Il vit très bien. Je suis l’un des bons petits d’I.B. le général Ibrahim Coulibaly sera en Côte d’Ivoire d’ici quelques mois» a-t-il déclaré.

Ibrahim Coulibaly, parfois appelé simplement «IB» ou «Major», alias Djibilan («l’invisible» en langue koyaka), né le 24 février 1964 à Bouaké. Il est un militaire ivoirien d’ethnie koyaka qui a participé au renversement du président Henri Konan Bédié le 24 décembre 1999 puis a été un des acteurs majeurs du déclenchement de la rébellion de septembre 2002 contre le gouvernement du président Laurent Gbagbo.

Il a été déclaré mort le 27 avril 2011 à Abobo à Abidjan dans un combat fratricide entre combattants proches de Soro Guillaume. Mais il est annoncé vivant par ses amis. Son retour est aussi annonce  imminent. Ce n’est  qu’une question de quelque temps disent-ils. Nous attendons de voir…A suivre.

IB REVIENT ADO LEDEBATIVOIRIEN.NETH.KARA


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