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Face à la montée grandissante de la haine-Sékou Samba Koné (EDICI) : « Changeons ce qui était à l’origine de la guerre en 2002, sinon….. »

Alliance avec le RHDP où l'opposition ? Sékou Samba Koné, président de l'EDICI répond : « On ne fuit pas le bruit de l'enclume qu'on a défendu....; Ledebativoirien.net

Sékou Samba Koné, pilier de la renaissance du part politique, l’Entente des Indépendants de Côte d’Ivoire (EDICI) fondé en 1949 par Sékou Sanogo considéré comme un pionnier de la démocratie en Côte d’Ivoire.  Il est  à la tête de ce mouvement politique, depuis 2019. Il a été convaincu de l’importance de la renaissance de l’EDICI en poursuivant la vision de Sékou Sanogo, qui luttait pour l’indépendance et la démocratie dans le pays.

Ses objectifs incluent la réhabilitation de Sékou Sanogo. Rétablir la vérité sur la vie et la mort de Sékou Sanogo, qui aurait été effacé de l’histoire officielle.

Sékou Samba Koné à cet effet a déposé une plainte contre l’État français pour la déclassification des archives coloniales relatives à Sékou Sanogo, afin de rétablir la vérité sur son décès et son parcours politique. Promouvoir la démocratie, la liberté, la paix, l’équité et l’harmonie sociale en Côte d’Ivoire. Le parti cherche à mettre en œuvre la vision fondamentale et le programme fondamental de l’EDICI, en s’appuyant sur les valeurs de fraternité, de justice et d’égalité. Il avertit en cette période électorale….

« Changeons ensemble, ce qui était à l’origine de la guerre en 2002… »

« Nous sommes à la croisée des chemins, après la triste période de notre pays, le 19 Septembre 2002, c’est regrettable de constater que les causes de cette crise ressurgissent encore.  Notre pays a besoin de nous, de notre énergie, de notre créativité et de notre détermination. Nous avons une occasion unique de nous unir, de mettre de côté les idées de division, pour construire un avenir meilleur pour tous.

Le Nord de notre pays regorge de potentialités et d’opportunités. C’est une région riche en culture, en histoire et en ressources naturelles. Mais nous savons que les défis y sont nombreux et que les habitants du Nord sont un peuple solidaire et accueillant, pareillement à ceux du Sud, du centre et de l’Ouest. 

C’est pourquoi nous lançons un appel à tous les citoyens du Sud et du Centre à aller tisser des liens avec leurs frères et sœurs du Nord.   Il nous faut créer des ponts entre les régions, des passerelles entre les communautés et des opportunités pour tous.

Nous ne voulons pas de régionalisme, de tribalisme ou de divisions.  Nous voulons de l’unité, de la solidarité et de la fraternité.  Nous voulons que chaque citoyen de notre pays se sente chez lui, partout sur le territoire national.

Je pense que 70% des fonctionnaires civils affectés dans le nord du pays soient nos frères et sœurs du Sud, du centre et du Nord. Il s’agit de faciliter le vivre ensemble. Nombreux sont ceux qui ne savent rien des régions du Nord. C’est ce qui motive et accentue la haine tribale. Voir même, traiter leurs compatriotes d’étrangers. Pour certains, d’autres sont des libériens, des Ghanéens. Pour d’autres, certains sont des Maliens, des Guinéens. À ce rythme, la Côte d’Ivoire cour un grand risque d’instabilité très grave. Cela agit dans notre société, et pourrait être une source d’inspiration pour les terroristes.

Deuxièmement, il est important aussi qu’une loi soit votée pour inciter les partis politiques à désigner des suppléants ou leurs candidats officiels, des personnes originaires du Sud, du centre ou de l’ouest, aux élections législatives et municipales, dans les zones du Nord. 

Pour ceux qui ne savent pas, lors des élections législatives du 2 janvier 1956, la base de la campagne de Sékou Sanogo était Lakota dont le colistier s’appelait Kacou Aoulou, de Zikisso, et Houphouët c’était Korhogo, et son tuteur, était bien-sûr, Peliforo Gon Coulibaly.

Mais Aujourd’hui, ces principes républicains ont disparu. Déjà, dans le sud, le centre et à l’ouest, nous voyons bien l’intégration des peuples du Nord, dont certains fils sont candidats ou suppléants. Ce combat est celui des partis politiques de Côte d’Ivoire, et que ceci soit endossé par une loi, c’est mieux. On n’a pas le droit qu’un conflit déclenche, vu ce qui se passe déjà en Afrique subsaharienne ».

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