Dally Jules, Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Fédération des organisations professionnelles des producteurs de la filière Hévéa de Côte d’Ivoire (FPH-CI), a, exprimé sa reconnaissance au Chef de l’État Alassane Ouattara, pour son soutien aux actions de structuration pour la redynamisation, valorisation de la filière hévéa et la protection de la culture. La journée d’information et de sensibilisation de FPH-CI déroulée à la fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro a servi de care, le vendredi 8 août 2025.
Plus de 4000 délégués village, 360 dirigeants des 180 sociétés coopératives membres de la FPH-CI, les autorités administratives, les institutions partenaires et plusieurs personnalités agricoles ainsi que les chefs traditionnels, ont honoré de leur présence à cette importante journée présidée par le ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani
Le président du conseil d’administration de la Fédération des Organisations Professionnelles Agricoles des Producteurs de la Filière Hévéa de Côte d’Ivoire (FPH-CI) a exprimé au nom des 240 369 producteurs membres de la FPH-CI, sa gratitude à l’État de Côte d’Ivoire. Le Président Ouattara, a appuyé les actions du secteur agricole, par la valorisation de la filière hévéa à travers sa politique de structuration du secteur agricole en général et en particulier la filière hévéa. Ce qui leur a permis d’accéder au processus de transformation.
Ainsi présentée par le PCA, la FPH-CI, C’est une association à but non lucratif régie par les dispositions de la loi numéro 60-315 du 31 décembre 1960 et par l’ordonnance n°2011-473 du 21 décembre 2011 relative aux organisations interprofessionnelles agricoles (OIA). Créée le 16 mai 2019, cette structure a pour mission, de représenter, assister et d’encadrer les activités de production de la filière hévéa de Côte d’Ivoire.
Entant que structure de présentation, la FPH-CI est présente dans toutes les structures décisionnelles de la filière hévéa de Côte d’Ivoire, elle est disposée à plus de 26 bureaux de représentation appelés secteurs hévéicoles FPH-CI et regroupe plus de quatre milles délégués villageois pour une meilleure proximité, entant que structure de contrôle, la FPH-CI entre autre, exerce une mission de contrôle sur les organisations professionnelles affiliées.
A ce titre, la FPH-CI s’investit dans la professionnalisation de la filière hévéa; diligente des audits ou contrôle externe de ses membres en cas d’anomalie constatée et propose des actions correctives, entant que structure d’assistance. La FPH-CI fournit entre autres, toute assurance nécessaire pour l’administration et la gestion des organisations professionnelles agricoles de productions de l’hévéa.
Fournit un appui à ses membres, élabore des programmes d’extension de contrôle, recherche les financements de création de replantation et de transformation pour le comité de ses membres, participe à l’élaboration de la politique de production nationale de la filière hévéa, la FPH-CI est représentée au sein de l’organisation interprofessionnelle agricole et le collège de la filière hévéa de Côte d’Ivoire.
Le président du conseil d’administration, a également témoigné des actions structurelles menées par le président de la République, Alassane Ouattara, en faveur de l’organisation, de la protection et de la valorisation du métier de planteur d’hévéa en Côte d’Ivoire. Il n’a pas manqué d’insister sur les mesures les plus significatives, conformément à la loi 2011-473 du 21 décembre 2011, encadrant la création des organisations interprofessionnelles agricoles (OIA).
Cela a permis la structuration de la filière autour de la FPH-CI, devenue un cadre représentatif, performant et crédible pour les producteurs, au renforcement du rang des planteurs dans la gouvernance interprofessionnelle avec 60% des voix de délibération dans les conseils d’administration et assemblées générales, plaçant ainsi les producteurs au cœur des décisions.
Non sans se souvenir des atouts acquis sous le leadership du Président Ouattara, il a fait savoir que des avancées notables ont été enregistrées notamment la réduction de l’impôt sur le chiffre d’affaires des planteurs, passé de 2,5% à 1,5%, la gratuité du certificat foncier, outil fondamental de sécurisation des plantations, l’octroi de 12 000 hectares de forêt déclassée dans le département de Grand-Lahou, au profit des producteurs, dans une logique d’agroforesterie, la distribution de fonds COVID pour soutenir la filière pendant la pandémie et la facilitation de la création de projets valorisant les sous-produits de l’hévéa, comme les graines et les bois en fin de cycle.
Chose qui génère des emplois et des revenus supplémentaires. Dally Jules a aussi indiqué que l’hévéa est fortement menacé par les maladies des cultures notamment le formés. Selon lui le nombre d’arbres d’hévéa en termes de vie économique devient de plus en plus important dans les champs, dans le cadre de la diversification des revenus. À cela il a donné quelques exemples détaillés sur le mode de fonctionnement des activités d’hévéa et une convention pour la commercialisation et la valorisation des graines d’hévéa.
Il s’agit de présenter aux délégués village les modalités de mise en œuvre des projets. Pour finir il a donné l’intérêt lié au processus de la replantation » Concernant le programme d’identification des 50 milles hectares de terres cultivables, il faut que notre pays conserve sa place de leader africain en Afrique, améliorer notre position mondiale par la création de nouvelles plantations, c’est la solution optimale.
L’objectif, c’est 50 milles hectares par 20 sur trois ans. Qu’est-ce qu’il y a à faire dans nos villages des zones hévéhicoles dans les régions du nord, les délégués village doivent sensibiliser, je m’adresse aux délégués village, vous devez donc faire des réunions avec des producteurs de vos localités, les sensibiliser, sensibiliser les propriétaires terriens pour que dans chaque famille au moins une parcelle d’un hectare soit cultivée.
« Je vous donne Un exemple, si dans le village, vous avez eu 15 hectares, la priorité, ces parcelles sont destinées aux jeunes et aux femmes et surtout à la communauté villageoise, c’est à dire si vous avez eu 15 hectares par exemple, vous pouvez réserver 12 hectares pour les jeunes et les femmes et 3 hectares pour le village.
L’accent sera mis sur les secteurs ou il n’y a pas suffisamment de productions pour satisfaire les capacités d’usinages dans les différentes zones » a-t-il exhorté. Il a par ailleurs loué la stratégie du ministère de tutelle concernant la mise en place d’un nouveau mécanisme consensuel de fixation des prix entre producteurs et usiniers,
Cette stratégie a favorisé une hausse du revenu des producteurs, qui passent désormais de 61% à 63% dans la répartition de la valeur créée par la filière. De plus, la suppression de la décote au profit d’un différentiel d’origine mieux redistribué a permis aux planteurs de tirer un meilleur prix de leur production, malgré la baisse du marché international ».
L’honorable Adi Isac, 3ème vice-président de la FPH-CI a présenté deux objectifs à la presse notamment présenter aux producteurs tout ce qui a été réalisé par la FPH-CI et les projets avenirs. Selon lui il y a des défis majeurs qui se présentent à la filière hévéa.
Il était donc important pour eux de faire le point de ce qu’ ils ont réalisé déjà et projeter ce qu’ils ont à faire concernant les projets sur la replantation, les projets, pour le traitement des maladies, les projets au niveau de l’académie des métiers donc plusieurs projets qui doivent permettre d’améliorer les revenus du producteur.
« Le deuxième volet c’était pour dire merci au Chef de l’État, car au niveau de la filière, il y a eu une ordonnance qui a été prise et cela a permis donc de réorganiser de façon juridique notre filière. Il y a eu des actes forts qui ont été posés, le soutien des producteurs par rapport donc à la COVID, les négociations qui ont permis aux producteurs d’avoir 2 pour cent de plus sur le prix et tant d’autres activités.
Donc il fallait quand même dire merci au président, même si nous savons qu’il y a beaucoup à faire et beaucoup à demander au président. Le plus grand défi c’est la replantation », a-t-il souligné. A le suivre la FPH-CI sollicite toujours le soutien de l’État pour parfaire ses ambitions de replantation.
« Il faut que l’État nous viennent en aide, nous sommes en train d’élaborer un vaste projet d’extension de replantation et c’est sûr qu’on aura besoin des ressources extérieures pour nous aider et je pense que l’État pourra nous aider à mobiliser ces ressources-là, pour pouvoir payer des plantations afin que toutes ces usines qui ont été créées ne manquent pas de caoutchouc », a-t-il révélé.
Charles Emmanuel Yace, Président du conseil administratif de L’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC) a adressé ses remerciements au président de la République pour son leadership et son engagement constant à soutenir le monde agricole,
ainsi qu’au ministre en charge de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, pour son accompagnement actif dans la mise en œuvre de ces projets. Il a ensuite présenté le bilan satisfaisant de leurs actions aux producteurs avant d’annoncer de nouveaux projets dits nobles.
Ledebativoiroen.net
Horty Ziga
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