Une analyse prosaïque de la démarche politique d’un Chef d’État africain formaté par le système dit des grandes puissances du monde et en conflit avec ses propres principes de démocrate, digne du pays de l’oncle Sam et de la terre des gaulois. Et ce, pour l’oreille et la compréhension du citoyen lambda de la Côte d’Ivoire. L’histoire de la candidature à la présidentielle de 2020 du descendant de Sékou Ouattara commence…
Et voici les différents épisodes.
2016: «…je prendrai ma retraite en 2020 »
2017: «… je ne serai pas candidat. J’ai décidé de passer la main à une nouvelle génération »
2018: «… à priori, je ne peux pas être candidat (…) La loi m’y autorise »
Août 2019: «…tout le monde pourra être candidat. Je prendrai ma décision en 2020»
Décembre 2019 : «… j’ai demandé au gouvernement de tout mettre en œuvre pour qu’il n’y ait pas assez de candidat »
Décembre 2019: «… si les gens de ma génération sont candidats, alors je le serai ! »
Janvier 2020: «… Je proposerai au Parlement des modifications de la Constitution, il ne s’agit pas de caler qui que ce soit. Tout le monde pourra être candidat y compris moi-même »
Quelle sera la suite de l’histoire de l’ex-fonctionnaire de l’une des institutions de Breton Woods?
Le pouvoir d’Abidjan n’a-t-il pas l’écho de la situation socio-politique en Guinée Conakry ? L’opposition ivoirienne sera-t-elle toujours passive fasse à la manipulation constante de la constitution par Alassane Ouattara ?
H.KARA