Le milieu de la pègre connaît un temps de vache maigre depuis l’apparition du coronavirus
ça grouille pour la dernière heure, avant les passages de la force de l’ordre. La prostitution, bonjour le métier le plus vieux au monde. Il connaît un temps de disette en Côte d’Ivoire en ces temps outrageux du coronavirus. Avec les nouvelles mesures prises par le chef de l’Etat instaurant un couvre- feux de 21h à 5h du matin. Une situation qui n’est pas du goût alors là pas du tout des professionnelles du sexe. Notre équipe de reportage, lors d’une virée nocturne très rapide s’est rendue dans quelques endroits où cette activité est exercée pour comprendre comment les filles vivent le couvre-feu.
Les jeunes filles indiquent que la décision du couvre-feu ne freine pas l’avancer de la maladie car la journée les gens vaquent à leur occupation. «Ils empruntent les mêmes véhicules et les marchés grouillent toujours du monde. Mais c’est la nuit que la police ne veut pas laisser les gens travailler…». Mêmes les gérants de « bizi» une autre forme de prostitution moderne qui sont à l’ère de Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication ont du mal à retrouver leurs repères. « Les commandes se font rares. Tout le monde est prudent. Si cette affaire de coronavirus continue comme cela, ce sera la catastrophe..« , laisse entendre gilles joint par téléphone par une des filles qui dit maîtriser bien le circuit.
«Les hommes en demandent en cette période où ils pensent trop. Il faut que nous soyons là pour qu’ils se sentent un peu bien. Sinon ils vont agresser les petites filles…On les soulage. Donc, que les policiers aient pitié pour leurs frères. Nous on les aident..C’est quoi ça cette affaire», ajoute une autre ravie de nos échanges. L’heure du couvre feu approche…
Martial Tahou