interview-candidat indépendant Dan Gérard : «J’invite le président Alassane Ouattara à libérer tous les prisonniers  politique»

Les élections législatives sont prévues en Côté d’Ivoire le 6 mars 2021. Dans le Tonkpi, plusieurs candidats pointent à l’horizon. A Biankouma, le candidat indépendant Dan Gérard dans l’interview à ledebativoirien se dit confiant et appelle le président  Alassane Ouattara à libérer tous les prisonniers politiques  ivoiriens.

Comment devons-nous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Dan Gérard, opérateur économique et candidat aux législatives prochaines à Biankouma. Je profite  de vos colonnes  pour présenter mes vœux les meilleurs à toutes les populations ivoiriennes en générale et en particulier celles du département de Biankouma. Mes vœux de santé, de paix, de prospérité de bonheur et d’union entre les fils et filles de Biankouma.

Quelle est la motivation de cette candidature?

Merci, il faut dire que, je veux faire connaître davantage ma région en rassemblant  la jeunesse autour des projets qui permettront de développer notre région. Et des partenaires au développement sont prêts à nous accompagner pour sortir  la  léthargie…

 Vous êtes candidat afin d’être le porte- parole des populations de Biankouma à l’hémicycle. Pouvons-nous connaître leurs préoccupations ?

Les populations de Biankouma aspirent à un bien-être. Elles ont besoin de l’eau potable, du réseau électrique, des écoles dans les villages, des centres de sante et des routes  praticables pour faire évacuer leurs produits sur le marché du commerce. Les meilleurs élèves de la région auront des bourses étrangères.

 On sait que le département de Biankouma connait depuis des années des conflits  fonciers à n’en point finir. En tant que porte-parole des populations, quel  sera votre stratégie pour éradiquer ce mal au dos large ?

Merci, c’est une question qui mérite beaucoup de réflexion. Mais, quand je serai élu tous ces dossiers sensibles seront sur la table de l’Etat ivoirien et du ministère de l’intérieur qui est un fils de la région. Je pense qu’il aime sa région donc, il prendra à bras le corps nos préoccupations.

 N’avez-vous pas peur de la candidature de l’ex-député Dely Mamadou qui est aujourd’hui au RHDP ?

La seule force de qui un homme doit avoir peur, c’est Dieu et non un être humain. Je pense que le moment est venu de céder la place à une autre génération. Donc, je n’ai pas peur de sa candidature parce que nous travaillons dans la discrétion totale et dans quelques jours, nos parents nous verrons auprès d’eux.

 Quel regard portez-vous sur la politique ivoirienne, après les élections présidentielles d’octobre 2020 ?

je pense pour ma part, que nos dirigeants doivent avoir la même vision de la politique. Tant qu’il n’aura pas une vraie réconciliation entre les fils et filles de la côté d’Ivoire, les choses ne pourront pas aller de l’avant. D’abord, il faut  que le président Alassane Ouattara libère  tous les prisonniers  politiques et faire revenir ses frères, enfants de l’exil. Moi, je vois la politique autrement, voilà pourquoi, j’ai choisi d’être candidat indépendant et nous allons gagner ces élection à Biankouma.

 Une adresse à la population

Pour mes frères, sœurs et parents du département de Biankouma, je leur dit de me porter dans leurs cœurs. Ils  doivent  compter sur moi pour défendre leur voix à l’hémicycle, pour un système de santé public, une économie de vente des produits et bien d’autres.

Par D. ANNABELLE

avec DAN DE SAN

ledebativoirien.net