Intronisation du chef du quartier Maroc à Man-Tia André : « Le chef est un relais de l’administration centrale »

Les populations du quartier Maroc dans la commune de Man étaient en joie le 09 Août dernier. Ce, à l’occasion de l’intronisation du tout premier chef dudit quartier. Plusieurs autorités administratives, politiques et des leaders communautaires étaient présentes à la dite cérémonie.  Au cours de cet évènement important, l’ex-député-maire de Man, Dr Tia André, par ailleurs parrain a salué et remercié les populations dudit quartier d’avoir porté leur choix sur Tiéoulé Charles Donatien.

Dr Tia André a prôné les valeurs de paix, de vivre ensemble, d’unité, de fraternité et cohésion sociale en cette période électorale.

« Nous entrons dans une nouvelle période électorale. Le chef doit rassembler toutes les communautés et contribuer à ce que les élections se déroulent dans la paix et la tranquillité, comme l’a affirmé le Président dans son adresse à la Nation », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le chef est le relais de l’administration centrale. Koné Bakary, porte-parole du quartier, le choix du chef n’est pas fortuit car il est un homme serviable, sérieux, humble et dynamique qui vit avec la population sans distinction de race ou d’ethnie. « Il est un homme d’honneur » a-t-il dit. 

Aussi a-t-il plaidé pour la construction d’écoles primaires afin d’éviter aux enfants de longues distances périlleuses, l’addiction d’eau, un centre de santé, extension du réseau électrique, création des Activités Génératrices de Revenus (AGR) pour les femmes et les jeunes, l’ouverture des voix et bien d’autres.

Le deuxième adjoint au maire, Bleu Auguste, a réaffirmé son soutien et rappelé les droits et devoirs de la chefferie ainsi que ses prérogatives au sein de l’administration décentralisée. «Respectez votre chef, car il incarne l’administration dans votre quartier » a-t-il exhorté.

Ledebativoirien.net

Dan De San

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.