La liste des 225 candidats du RHDP est connue depuis 3 jours. Au nombre de ceux-ci figure TOUOUI BI Irie Ernest, professeur titulaire des Universités, Option Littérature Africaine Orale au département des lettres modernes à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Et ce, pour le compte de la circonscription électorale numéro 133 composée des sous-préfectures de Begbessou, N’douffoukankro et Tibeita, communes et sous-préfectures, Bouafle sous-préfecture.
Depuis Octobre 2019, il est le chef de cabinet du Secrétaire d’État chargé du Renforcement des Capacités, une activité transversale à tous les ministères et au même au secteur privé. Au plan politique, il est le délégué départemental de la coordination régionale RHDP de Bouafle 1 et Secrétaire permanent de la coordination régionale RHDP de la Marahoue.
Si l’éminent enseignant d’université a décidé de compétir à cet important scrutin, c’est qu’il a des arguments nécessaires pour atteindre la terre promise au soir du 6 Mars 2021. Il faut dire qu’un contrat d’humanisme lie l’homme des lettres aux populations de cette région depuis belle lurette. « Nous n’avons jamais attendu la période électorale pour nous approcher de nos populations.
De par notre statut d’universitaire, nous avons toujours encadré les bacheliers pour le choix de leur orientation pour que le lendemain soit meilleur pour eux et c’est ce que nous faisons depuis deux décennies sans tenir compte de l’appartenance ethnique ou religieuse. Concernant les femmes de Tibeita, nous les avons encadrées pour monter des coopératives agricoles qui sont des structures d’entraide. Nous leur avons également permis avec le soutien d’un ONG d’obtenir de plus de 2 millions de boutures de manioc Yassy qui produit sur 6 mois.
Les boutures vont se multiplier et chacune n’aura plus de boutures à acquérir tout en bénéficiant de l’encadrement de l’Agence Nationale pour Développement Rural (ANADER). Plusieurs autres actions ont été initiées en collaboration avec le Secrétariat d’État chargé de l’autonomisation de la femme au bénéfice des femmes de la région. » Nous leur avons permis également d’acquérir des broyeuses de manioc. C’est pour dire que nous partageons leur quotidien depuis longtemps », a-t-il fait remarquer.
C’est donc pour poursuivre les actions déjà entamées que le prof TOUOUI BI Irie Ernest a décidé de solliciter les voix des siens dont il est toujours proche. Bien que menant toutes ces actions, le cadre qu’il est était discret, c’est pourquoi, il a donc de sortir de l’antichambre pour apporter sa part à la construction de l’édifice. «Nous sommes de l’ancienne école,
c’est à dire traditionnelle qui allie la discrétion à l’efficacité, des vertus que nous avons reçues de notre père biologique, mais également de notre père adoptif, feu le prof Bernard Zadi Zaourou. Après donc le temps d’initiation nous sortons du bois sacré pour mettre notre talent au service de nos populations », a-t-il confié. Ce scrutin a un enjeu important parce qu’il marque le retour de l’opposition dans le jeu électoral, ce que salue d’ailleurs l’ex secrétaire général de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).
« Le retour de l’opposition dans le jeu électoral est salutaire, car nous sommes tous des ivoiriens. Chacun a sa place dans l’animation politique du pays. L’opposition était dans une autre option et nous savons tous ce qui s’est passé lors des présidentielles.
Sa décision de venir competir avec le parti au pouvoir augure des lendemains meilleurs. L’élection demeure un jeu en réalité. Nous souhaitons que ces élections se déroulent dans un climat « de paix et de tranquillité. Que celui qui au soir du 06 mars 2021 a perdu ait le courage et l’amabilité d’appeler le vainqueur pour le féliciter », a-t-il plaidé avant de conclure.
FORD RAYMOND GUEI
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