Après l’ accession du Président Ouattara à la magistrature suprême, toute la Côte d’ivoire a salué la décision de l’école obligatoire de 6 à 16 ans, c’est-à-dire du Cp1 à la classe de 3ème, niveau suffisant pour tout individu aspirant à se prendre en charge dans la vie si les cours sont dispensés selon l’orthodoxie et les règles de l’art.
En effet, beaucoup d’écoles privées qu’elles soient laïques ou confessionnelles ne perçoivent leur dû au titre des élèves affectés que l’année d’après. Ce qui engendre beaucoup de désagréments concernant les salaires, l’image de l’établissement et bien d’autres choses indispensables à une éducation complète sans oublier les traques des impôts.
Si l’Etat ne badine pas avec les salaires des fonctionnaires, pourquoi ne fait-il pas de même pour assurer ceux des enseignants du privé qui ont la même mission que leurs homologues des écoles publiques avec un effectif anormal de 70 à 80 élèves par classe ?
Ils ont salué l’arrivée du Président Alassane Ouattara au pouvoir qui avait trouvé plusieurs années impayées au niveau de l’école et qui a pu les éponger. Eux qui croyaient que c’était la fin de leur calvaire se retrouvent encore dans la même situation alors que l’enseignement privé scolarise 50% des milieux ruraux et urbains.
Que sera la Côte d’Ivoire si nous n’avons pas d’écoles privées ?
Tenez, un élève du public coûte cinq fois plus cher à l’Etat c’est-à-dire 400 000 comme salaire du professeur et 100 000F comme frais de fonctionnement du collège. Soit 500 000Fx12. Ce qui revient à 6 millions par an alorsqu’un élève affecté dans une école privée lui coûte seulement 120 000F par an et les résultats sont identiques dans les deux cas. L’on se demande si la ministre de l’Education nationale dit la vérité au Chef de l’Etat de par ses nombreuses fonctions de gestionnaire sait qu’une entreprise qui ne paie pas son personnel n’en est pas une. Les responsables des écoles privées demandent au chef de l’Etat d’avoir une oreille attentive à leur crie de cœur pour la sauvegarde de l’école ivoirienne. C’est ce que fait savoir le collectif des fondateurs d’écoles privée en Côte d’Ivoire.
FORD RAYMOND GUEI