L’Union des commerçants du nouveau marché la paix de Yopougon s’organisent pour des actions sociales. Une solidarité en se soutenant Matériellement et financièrement, lors des évènements heureux et malheureux. Yvonne Goly Lou, la première vice-présidente de cette union pense que l’homme doit vivre du fruit de ses efforts et aider aussi son prochain en cas de besoin. C’est ce qu’elles ont partagé mardi dernier à l’occasion de la cérémonie d’investiture de la présidente des femmes vivrières de Yopougon
A en croire Goly Lou Yvonne, leur préoccupation première c’est de s’entraider, lors des évènements heureux et malheureux en posant des actions sociales. Pas besoin d’adhérer pour bénéficier du geste social. «Une fois que tu es commerçante au nouveau marché Yopougon, tu fais déjà parti de l’Union des commerçants du Nouveau Marché la Paix. Tout ce que nous faisons, c’est pour mieux vivre avec le fruit de nos efforts. C’est pour cela que nous avons décidé de nous entraider en cas de mariage, maladie, funérailles et autres événements. On cotise entre commerçantes pour nous soutenir. Il suffit seulement de participer aux cotisations, si tu as un problème on te vient en aide».
Ce n’est pas tout, elles s’épaulent au cours des activités des ventes au marché. «Si les marchandises d’une sœur ne marchent pas et que pour l’autre finit vite, elle peut en prendre aussi pour vendre pour sa sœur. Si une va dans les villages pour les achats de produits, on lui donne des commissions et elle achète les denrées pour tout le monde, mais on s’associe pour payer les frais du transport», a ajouté Tetialih née Bouazo, une commerçante de l’Union.
Et une autre vivrière de renchérir, Yaly Delphine: «Souvent même, on peut compléter l’argent de certaines sœurs si elles sont limitées et après elle rembourse. En tout cas on vit en solidarité, on ne peut pas laisser une commerçante dans la honte, on se soutien comme on peut», révèle-t-elle. Leur solidarité est tellement sacrée que personne n’oserait manquer de respect à une des leurs.
Selon des informations reçues, ces vivrières faisant bloc comme une seule personne mettent quotidiennement hors du marché toute agression d’un quelconque quidam, contre un membre de l’association.
Hortense Loubia Kouame
ledebativoirien.net