» Chers acteurs, je puis vous rassurer que vous ne serez jamais seuls »
Yamoussoukro-Sous l’égide du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, la Chambre Nationale d’Agriculture de Côte d’Ivoire a organisé, le mardi 07 Octobre 2025, à la Fondation Félix Houphouët Boigny, la cérémonie officielle de lancement du processus de mise en place de la nouvelle Chambre d’Agriculture. Kouassi Kobena Adjoumani s’engage pour assurer le bienêtre des producteurs.

« En ma qualité du Ministre en charge de l’agriculture, je m’engage, avec mon équipe, à faire avancer ce chantier avec rigueur, transparence et dévouement. Chers acteurs, vous n’êtes pas seuls dans cette aventure et je puis vous rassurer que vous ne serez jamais seuls, car vous constituez un maillon essentiel de notre écosystème.
Pour parler comme les ivoiriens « on est ensemble et on restera ensemble. Votre résilience ont été les moteurs du succès du PNIA. Nous devons donc continuer ensemble sur cette lancée, dans une synergie d’action entre l’État et Vous, pour construire un avenir encore plus florissant pour tous les acteurs du secteur agricole » a-t-il promit.
Il a ensuite donné le sens de cette cérémonie qui vise à mettre en place une Chambre d’Agriculture moderne, crédible et inclusive. « La présente cérémonie est donc très importante. Elle pose un jalon historique dans la transformation institutionnelle de notre secteur agricole.
Nous tenons ainsi à féliciter Monsieur BAMBA SINDOU, Président du Comité de Pilotage de la Restructuration des Chambres d’Agriculture et son équipe pour tout le travail qu’ils ont accompli des années durant afin de nous permettre d’arriver à cette étape cruciale de lancement du processus de mise en place de la nouvelle Chambre d’Agriculture » a-t-il déclaré.

Il a en outre fait un bilan partiel à titre d’exemple, en 2024, l’augmentation des niveaux de productions par rapport à 2011 se présentent comme suit : plus de 100% pour le riz paddy, le manioc et le maïs ; plus de 50% pour la Banane plantain et entre 30 à 40% pour les autres cultures vivrières. Il a aussi montré que la Chambre d’Agriculture, joue un rôle central dans la gouvernance du monde rural, en tant qu’organe de représentation, de concertation, d’orientation, de plaidoyer et de développement.
«A ce titre, elle se doit de: répondre à vos attentes par une meilleure représentativité ; d’adapter la gouvernance aux exigences du développement moderne, face aux défis de la compétitivité, de la durabilité, du foncier, de la sécurité alimentaire et du changement climatique; de consolider la place du secteur agricole dans les politiques publiques, dans un esprit de participation, de responsabilité et d’innovation. Et le nouveau souffle de dynamisme qu’on veut lui donner sera fait par vous et pour vous ».
Le ministre de l’agriculture n’a pas oublié de rappeler l’investissement de l’État en faveur de l’agriculture au cours de ces dernières années, à travers le programme spécial pour relancer la croissance dans le secteur agricole.
«Ce programme, appelé Programme National d’Investissement Agricole, a été doté, dans sa première phase, d’un budget 2040 milliards F CFA afin de recapitaliser les ménages agricoles en leur donnant les moyens de production qu’ils avaient perdu ou qui étaient devenus vétustes. Dans sa seconde phase, le PNIA a consacré l’approche des agricoles pour un développement intégré dans chaines de valeurs, tout en prenant en compte les défis liés au changement climatique, au financement et à la mécanisation », a-t-il signifié.

Vamba Sindou, président du Comité de pilotage et de restructuration de la Chambre D’agriculture a signifié l’importance de cette cérémonie, qui marque une étape décisive dans la vie de cette institution après plus de vingt ans de gestion transitoire. Il s’agit de la première étape d’un chronogramme qui prévoit un atelier national de validation du projet de décret portant réorganisation de la Chambre Nationale d’Agriculture, l’organisation de l’Assemblée Générale Constitutive de la nouvelle Chambre Nationale d’Agriculture ;
Puis l’organisation de la cérémonie de passation de charge entre le Comité de Pilotage de la Restructuration et le nouveau Conseil d’Agriculture. Par ailleurs s’est-il convaincu du rapprochement significatif entre les partenaires et la chambre d’agriculture, qui a permis l’apport financier de l’union européenne à hauteur de 498 757 Euro pour le projet Archipelago dans la région du Bélier.
«Les partenaires techniques et financiers ont été sensibilisés. Les rapports entre la Chambre National d’agriculture et ses partenaires sont aujourd’hui au beau fixe. On en veut pour preuve la collaboration avec l’Union Européenne dans le cadre du projet Archipelago dans la région du Bélier financé à hauteur de 498 757 EURO soit 326 685 835 FCFA, de par l’union européenne, mise en œuvre assurée par la chambre d’Agriculture », s’est-il réjoui.

Il a ainsi précisé que 25 ans après cette longue léthargie, les défis et perspectives sont à honorer, se référant à l’historique de la création de sa structure et les missions qui en découlent. « Ainsi, le décret no 2001-107 du 15 Février 2001, mis fin au mandat des élus de 1994, et de façon concomitante créa un comité de pilotage de la restructuration des Chambres d’Agriculture avec cinq missions : Dresser la situation financière et patrimoniale de la Chambre d’Agriculture ; Proposer des textes pour les nouvelles Chambres d’Agriculture; Assurer la gestion des Affaires courantes;
Sensibiliser les acteurs à s’approprier les nouvelles Chambres d’Agriculture; Sensibiliser les partenaires techniques et financiers à la nécessité de financer les nouvelles Chambres d’Agriculture. Notre vision pour la Chambre d’Agriculture c’est de lui permettre désormais de s’autofinancer » a-t-il énuméré.
C’est l’une des raisons pour laquelle, ils ont initié le projet de construction de l’immeuble « le Paysan » qui selon lui, pourra permettre à la Chambre Nationale d’Agriculture d’engranger suffisamment de ressources pour ses activités de représentation, d’accompagnement et de promotion d’une agriculture résiliente et durable.
Pour cela Bamba Sindou a tenu à exprimer toute sa gratitude et sa reconnaissance au Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, parrain de la présente cérémonie, pour son encadrement.

« Monsieur le Ministre d’Etat, tous les acteurs du monde agricole vous sont reconnaissants pour votre encadrement et pour votre coaching.
L’histoire retiendra que vous avez redonné à la Côte d’Ivoire, pays agricole par essence et par vocation politique, l’institution qui représente les forces vives de cette nation, le monde agricole qui a été et demeure le socle de l’économie de la Côte d’Ivoire moderne », a-t-il témoigné.
Hommage aux devanciers
Faisant cas des étapes de cette structure soumise à l’époque de l’indépendance : «l’institution qui a été mise en place en 1925 par le Président Gaston Doumergue, a été entérinée par les pouvoirs publics dans le corpus juridique de la Côte d’Ivoire indépendante. Ainsi, par la loi 60-380 du 28 Octobre 1960 la Chambre d’Agriculture ivoirienne est née à la vie juridique en Côte d’Ivoire. Cependant, cette Institution connaîtra son premier Président ivoirien en 1966;
le Président OKA Gnangouin, fondateur de l’entreprise ADK. Celui-ci y restera jusqu’en 1994. Il sera remplacé par un autre ivoirien le Président SINGO Maniga en 1996 après une transition de deux ans. Après quelques années de fonctionnement, l’institution commença à rentrer dans un tunnel de turbulences », a-t-il soutenu.

Les rôles classiques de représentants des acteurs agricoles dans les conseils d’administration et de gestion de certaines entreprises ont été maintenus. « Il en a été de même au niveau sous régional et international – CCR-UEMOA, CCPC CAF. La participation active aux salons, foires et comices agricoles a été une des activités majeures pendant la période de restructuration au niveau national et international (SARA et SIAP).
C’est ainsi que depuis cinq éditions nous assurons la présidence du comité opérationnel du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA). Tout ceci facilité par l’immense travail de mise en place des Organisation Interprofessionnelles Agricoles (OIA) par le MEMINADER avec Monsieur KOUASSI KOUAKOU André, le DOPA comme Maître d’orchestre » a-t-il indiqué.
Les producteurs ont formulé une motion de soutien au président de la république Alassane Ouattara, afin de continuer le travail qu’il a commencé au bénéfice des producteurs et surtout pour le développement agricole
Ledebativoirien.net
Horty Ziga
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