Gazaouis ! Il y a un silence silencieux. Il y a un murmure étouffé. Il y a un vacarme étranglé. Il y a un bruit gênant. Il y a un calme malsain qui n’a point lieu de cité. Sur cette terre des hommes où l’autre est et devrait être mon semblable sur qui je veille et dont je préserve la dignité au-delà de nos différences et de ce qui nous oppose, il y a un silence de mort face à la violence inouïe.

Des enfants, des femmes et des hommes meurent à GAZA ! Mais alors, où s’en sont allés les hommes de valeur partout la terre ? De quel côté les dirigeants du monde ont-ils tourné les regards ? Sont-ils pris au piège ? Pourquoi faire semblant d’où fixe-t-on l’attention ?
Quel est ce spectacle deshumanisant que le monde accepte de regarder comme des zombies dépourvus de toute humanité, de tout sens, du bien et du mal ?
Qu’arrive-t-il au monde au point où les vraies bases de l’humanité et les valeurs même qui régissent les droits de l’Homme ne sont plus que véritables loques de statuts humaines livrés aux charognards de pseudo démocratie, dite aussi, Charte Universelle des Droits de l’Homme.

Pitié les puissants, les décideurs ! Pitié pour les conservateurs et autres néo colonisateurs et les collabos de cette ignominie, de cette gangrène, de cette puanteur qui touche toute l’humanité ; car aussi vrai que sur la bande de Gaza, il y a des fils de hommes, ceux qui ont en commun avec nous, la race humaine des êtres faits de chair et de sang.
A ceux qui partagent avec nous l’espace de la terre, je vous prie ici et maintenant de ne point détourner les têtes des drames de Gaza. J’implore le plus petit résidu d’humanisme qui se trouve encore au fond de vous !
Combien de Pays l’Afrique compte-t-elle ?

J’interpelle ici et maintenant tous les dirigeants Africains à faire cesser cette léthargie. Réveillez-vous et donnez de la voix! Car dans la bande de Gaza, les enfants, les femmes, les vieillards y meurent de faim, de bombardements, et autres formes d’épuration ! Ne sont-ce pas nos frères, hommes?
Si l’Afrique était dans une telle situation, les Gazaouis ne nous auraient-ils pas secourus ? Alors, qu’une Afrique d’Hommes s’asseye pour trouver un consensus, pour répondre à une urgence humanitaire qui implique notre âme et notre conscience pour faire bouger les lignes.
La Côte d’Ivoire ne peut être grande que pour le volet économique dans cette sous-région, il lui incombe aussi d’initier des actes de diplomatie ou de mettre en place des initiatives humanitaires pour sauver les enfants de Gaza qui sont meurtris depuis assez longtemps maintenant.

J’en appelle à votre engagement politique. J’en appelle à votre rôle dans l’histoire, car que vous ne le vouliez ou non, vous devriez rendre des comptes à la postérité sur ce qui est en train de se dérouler à ciel ouvert dans la bande de Gaza. Des Cris de Gaza et des cris pour Gaza. Je suis Gazaouis »-Céline M’BOUKOU.
Ledebativoirien.net
CELINE M’BOUKOU
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN
Subscribe to get the latest posts sent to your email.