Il aura fallu attendre les dernières heures avant le scrutin pour que le CODE de Jean-Louis Billon fasse vibrer les fibres militantes du PDCI-RDA. Alors que le parti semblait paralysé par une direction silencieuse et une stratégie électorale absente, Jean-Louis Billon, porté par le Congrès pour la Démocratie et l’Égalité (CODE), a su briser l’inertie, réveiller les consciences militantes, et rallumer la flamme militante.
Quand le CODE parle vrai, le silence de Thiam devient assourdissant
Dans un climat politique saturé de confusion, de désillusion et de méfiance, le CODE de Jean-Louis Billon s’est imposé comme la voix que les militants attendaient. Alors que Tidjane Thiam et la direction actuelle du PDCI-RDA se sont enfermés dans une posture rigide, sourde aux appels de la base, le CODE a fait le choix du terrain, du dialogue, de la vérité.
Là où Thiam a fermé les portes, le CODE les a ouvertes. Là où le PDCI-RDA version Thiam a déserté les sections locales, le CODE est allé à leur rencontre. Là où le parti s’est muré dans le silence, le CODE a parlé vrai, sans détour, sans calcul. Et surtout, dans un moment où les alliances se brouillent et où les déclarations contradictoires fusent, le CODE a réaffirmé avec force sa loyauté envers Jean-Louis Billon. Pas par opportunisme. Mais par conviction. Parce qu’il incarne une vision, une cohérence, une proximité que les militants reconnaissent et réclament.
Ce qui se joue ici dépasse la simple stratégie électorale : c’est une forme de résistance politique assumée. Face à l’effacement programmé du PDCI-RDA, le CODE s’est dressé comme un rempart contre le silence et l’abandon. Il a comblé le vide laissé par une direction incapable d’incarner un leadership rassembleur. Là où Thiam a déserté le terrain militant, le CODE a ravivé la ferveur, réveillé les convictions, réanimé l’espoir. Car la flamme militante ne s’éteint jamais, elle attend juste qu’on lui parle avec vérité et courage.
Jean-Louis Billon sur RTI : un discours qui réveille, une promesse qui engage
Le dimanche 19 octobre 2025, sur le plateau de l’émission Face aux électeurs de la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (RTI), Jean-Louis Billon, candidat du Congrès pour la Démocratie et l’Égalité (CODE), a livré un message qui a fait trembler les murs du silence au sein du PDCI-RDA.
« Si tout le monde vote, je gagne. Donnez-moi 5 ans, je partirai au bout de deux mandats. »
Ce n’était pas un slogan. C’était un pacte politique, une rupture assumée avec les calculs personnels, une main tendue vers une base militante longtemps ignorée. Et surtout, c’était un appel à la responsabilité citoyenne, lancé avec clarté, conviction et audace.
Au cours de cet entretien, Billon a présenté un programme de société articulé autour de cinq priorités concrètes :
Une relance économique inclusive, centrée sur les PME et la création d’emplois durables. Une réforme de l’éducation, pour une école accessible, moderne et équitable ; Un accès équitable à la santé, avec des infrastructures renforcées et une couverture sociale élargie ; Une lutte frontale contre la corruption, avec des mécanismes de contrôle indépendants. Un engagement pour une gouvernance transparente, limitée dans le temps et fondée sur l’exemplarité
Billon n’a pas cherché à plaire. Il a choisi de parler vrai. Il s’est adressé aux électeurs comme à des partenaires, pas comme à des spectateurs passifs. Et dans ce climat de confusion, de désillusion et de méfiance envers la direction actuelle du PDCI-RDA version Thiam, sa parole a réveillé une base militante en quête de repères, de clarté et de courage politique.
Et c’est là que le CODE a su toucher juste. À quelques heures du scrutin, il ne s’agit plus de stratégie, mais de sursaut militant. Le PDCI-RDA, privé de cap, privé de candidat officiel, voit en Billon un recours, une voix, une alternative crédible.
Il y a des silences qui pèsent plus lourd que les discours. Et des absences qui réveillent les consciences militantes, surtout quand elles viennent d’un parti censé porter l’héritage républicain. En 2025, alors que le PDCI-RDA s’enfonçait dans une crise de confiance sans précédent, le CODE de Jean-Louis Billon a surgi dans le dos de Thiam, comme un électrochoc dans les veines militantes.
Un surgissement inattendu, mais parfaitement lisible : stratégique dans le fond, tactique dans la forme, et profondément politique dans l’intention. La base, que la direction croyait anesthésiée, s’est réveillée non pas sur commande, mais par conviction. Car pendant que Thiam regardait ailleurs, le terrain, lui, battait déjà au rythme du CODE.
Pendant que Tidjane Thiam déroulait son Plan A jusqu’au Plan Z, dans une logique solitaire et technocratique, Jean-Louis Billon, lui, a choisi le terrain, la proximité, la clarté. Il n’a pas attendu l’onction d’un comité restreint. Il n’a pas quémandé une investiture. Il a parlé aux militants, écouté les sections, tendu la main aux oubliés. Et à force de constance, de courage et de cohérence, il a réveillé quelque chose de profond : la fibre militante du PDCI-RDA.
Quand le CODE a-t-il ravivé la flamme militante au sein du PDCI-RDA ?
À l’heure où le PDCI-RDA doutait de lui-même, l’élan militant semblait figé. Les voix historiques étaient étouffées, reléguées au silence par une direction verrouillée. Les militants, eux, se demandaient s’ils avaient encore un siège, une cause, une maison politique. C’est dans ce vide que le message de Jean-Louis Billon a trouvé son écho, fort et limpide.
Pas dans les salons feutrés ni dans les couloirs des bureaux vides de Thiam au siège du parti, mais sur le terrain réel. Dans les rues, les quartiers, les villages, les départements, là où bat encore le vrai cœur militant du PDCI-RDA.
Le CODE n’est pas un simple mouvement politique. C’est un cri de ralliement, un appel à une nouvelle fondation de la nation, Une réponse au vide laissé par une direction déconnectée et muette, celle du PDCI-RDA version Thiam. Et ce cri, les militants l’ont entendu, reconnu, relayé comme une évidence, comme une urgence.
Ce n’est pas un hasard si, dans les débats internes, Le nom de Jean-Louis Billon revient avec insistance. Ce n’est pas un hasard si, dans les cercles militants, On parle de lui comme d’un recours, d’un espoir, d’un pont entre les générations.
Car au fond, le CODE a accompli ce que la direction du PDCI-RDA s’est obstinée à ignorer. Le CODE a recréé du lien militant, là où le silence institutionnel avait creusé des fossés profonds. Le CODE a redonné la parole à la base, longtemps tenue à l’écart des choix et des orientations.
Le CODE a proposé une vision claire, tournée vers l’avenir, mais fidèle à l’héritage du PDCI-RDA. Une vision moderne, inclusive, enracinée dans les valeurs fondatrices du parti, mais portée avec audace et lucidité. Et surtout, le CODE l’a fait sans attendre l’aval d’un siège devenu sourd aux réalités du terrain et aveugle aux attentes de ses militants.
Par Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE
(Membre du Bureau Politique du PDCI-RDA-Analyste politique–Chroniqueur–Éditorialiste-Consultant en Stratégie Électorale et Gouvernance)
Ledebativoirien.net
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