Le ministre d’Etat Adjoumani Kobenan Kouassi, porte-parole principal du RHDP annonce les couleurs du congrès qui se tiendra du 21 au 22 juin 2025 à Abidjan. Il a répondu aux attaques de l’opposition, et fait de grosses précisions relativement à la présidentielle d’octobre 2025, face aux médias, le mercredi 18 juin 2025, à la Rue-Lepic, siège du RHDP.
« Nous voulons profiter cette tribune pour lancer un appel pressant à tous ceux qui rêvent et tous ceux qui formulent des exigences. Tu revendiques des arrangements politiques pour X ou pour Y.
Ce temps-là est révolu. Le compte à rebours a véritablement commencé. Il est d’abord temps de revenir dans le jeu parce que dans quelques jours lorsque certaines étapes seront franchies, la machine ne pourra plus faire marche arrière », a-t-il averti, avant de poursuivre :
« Le RHDP espère et souhaite que la raison et la lucidité habite tout un chacun afin de prendre les bonnes décisions pour aller à des élections apaisées, libres et transparentes. Autrement dit, ces derniers seront contraints d’attendre les prochaines échéances électorales. Ce sont des conseils que nous leur donnons au nom de la fraternité qui nous unit. La Côte d’Ivoire est un Etat démocratique.
Samedi dernier, un parti de l’opposition a souhaité organiser une marche (Ndlr: en référence à la marche du PDCI-RDA). Cette manifestation a été encadrée de façon républicaine par nos forces de l’ordre et tous s’est déroulé sans aucune violence. Nous espérons simplement que cela serve d’exemple aux autres. Ils veulent se battre pour se battre. La violence n’est pas autorisée et elle ne sera pas acceptée.
La liberté de manifester démocratiquement, bien que prévue par notre Constitution n’a pas toujours été respectée en Côte d’Ivoire. Ceux qui veulent aujourd’hui enfiler le manteau de la victime était hier les bourreaux et les ennemis des libertés publique »
Le ministre Adjoumani dans ses grands jour assène : « Le régime RHDP pour sa part n’est pas dans une posture de vengeance. Je souhaite que tous comprennent la nécessité d’aller à des élections dans le calme. Pour le reste on peut se parler et s’accorder sur l’essentiel.
Ce que nous refusons c’est la dictature de la minorité. Ce que nous refusons aussi, c’est que l’on fasse du viol de nos textes texte de loi. Ce que nous refusons surtout c’est le fait de se considérer comme la victime, c’est celui qui veut que l’on porte le coup à la loi. Que cela soit bien clair. Refuser de se soumettre à la loi de la République est une défiance à la souveraineté du peuple.
C’est vouloir se placer au-dessus du peuple et cela ne peut prospérer dans un État de droit ». Pour le porte-parole du parti au pouvoir, l’heure n’est pas au débat public, mais que la parole sera donnée au peuple pour départager le 25 octobre 2025.
« Les jeux sont ouverts. Chacun est libre de choisir son candidat mais c’est le juge constitutionnel qui se prononce sur l’éligibilité des candidats. Il y a une ligne rouge pour tout le monde à ne pas franchir. L’opposition souhaite des élections, transparentes, démocratiques et inclusives.
Oui nous voulons aussi les élections, inclusive transparentes et démocratique avec les candidats qui remplissent les conditions pour candidater. Personne ne va exclure personne, mais de grâce les seuls qui ne sont pas éligibles. Que ceux qui veulent faire un forcing, qu’ils s’abstiennent ».
Parlant du congrès à venir, au nom du comité d’organisation le porte-parole soutient que tout est fin prêt pour la réussite de ce grand Rdv. Où plus de 100.000 personnes sont attendues au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé.
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DIONMADE VASSINDOU
