Lancée le 31 octobre 2020, la campagne pour la présidentielle doublée des législatives au Burkina-Faso prend fin le 20 novembre pour faire place au scrutin prévu le 22 novembre. Treize (13) candidats y compris le président sortant, Roch Marc Christian Kabore. Au nombre de ceux-ci figure en bonne place le Dr Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition et président de l’Union pour le Progrès Changement (UPC), arrivé second lors des présidentielles de 2015.
« Ce fait est la volonté manifeste du pouvoir à réduire et contrôler le nombre d’électeurs », déplore-t-il. Mais cela n’a pas empêché le représentant de Zéphirin Diabré et son équipe de ratisser large sur l’étendue du territoire national. Il faut dire que l’Union pour le Changement sollicite les suffrages du peuple burkinabé pour apporter un réel changement notamment sur le plan sécuritaire, économique, social et pour le renforcement de la cohésion sociale.
Poursuivant, le responsable local de l’UPC fait observer au plan économique que le Burkina-Faso n’a fait que régresserdurant ces cinq dernières années et sur le plan social, il note également que rien de concret n’a été fait pour apaiser le front social. C’est pour mettre fin selon lui aux désastres et aux difficultés actuelles du peuple burkinabé que l’ex-ministre de l’économie et des finances de Blaise Compaoré est candidat. Pour ratisser large auprès des nombreux burkinabés vivant en Côte d’Ivoire, Michel Bambara et son équipe ont procédé par le porte à porte vers les électeurs aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. En ce qui concerne le grand Abidjan, des groupes ont été dans les communes pour maintenir le contact avec les militants.
« Nous demandons à tous nos compatriotes qui possèdent leurs cartes d’électeurs de faire le vote utile, celui qui peut changer véritablement les conditions de vie du peuple burkinabé et amener le Faso vers le développement n’est autre que celui du Dr Zéphirin Diabré » a-t-il souhaité avant de conclure.
FORD RAYMOND GUEI