Après une fermeture d’un mois, qui a duré du 1er juillet au 31 juillet, les activités ont repris au niveau de la pêche artisanale maritime. Dans le cadre de cette reprise, le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a effectué une visite au débarcadère Mohamed VI de Locodjro, dans la commune d’Attécoubé, ce mardi 5 juillet 2025.

Un déplacement, afin de vérifier l’effectivité de la reprise des activités de pêche et apprécier la quantité mais aussi la qualité des débarquements des différents types de pêche après le récent traditionnel repos biologique, en n dévoilant une nette augmentation comparativement à l’an dernier.
Au cours de sa visite de terrain, le ministre Sidi Tiémoko Touré est revenu sur le sens d’intérêt de sa mission du jour. « Ce repos biologique consiste à donner la chance aux juvéniles poissons de pouvoir grandir et de sorte à ce que nous puissions avoir de la disponibilité permanente.
Et la démonstration a été faite par les experts, nos différents scientifiques depuis quand même plusieurs années. Du fait de certaines pratiques de pêche, certains espèces avaient commencé à manquer dans nos différents assiettes », a-t-il expliqué.
« Il était important qu’en plus de toutes les mesures de conservation et de durabilité de la ressource que nous avons dans les eaux, que nous mettons en œuvre dans le cadre de notre politique nationale de développement de la pêche, que nous introduisions la mesure du repos biologique.

Une mesure, qui aujourd’hui, après trois années d’exercice, commence à montrer des résultats. Après un mois de fermeture de la pêche artisanale maritime, nous constatons quand même à l’occasion de la reprise des activités actuellement une amélioration des prises pour la même période comparativement à l’année dernière.
L’année dernière, nous étions à approximativement 12 000 tonnes. Nous sommes aujourd’hui, cette année, à pratiquement 17 000 tonnes pour la même période, soit une augmentation de 5000 tonnes comparativement à l’année dernière. Donc ce sont des éléments de valorisation qui nous permettent d’apprécier l’impact de nos différentes mesures dans le vécu de la population », précise-t-il. « (…)
Et ce sont autant de poissons que les populations vont retrouver dans leurs assiettes », ajoute le ministre des Ressources Animales et Halieutiques.

Il souligne que, « cette fermeture d’un mois, qui a duré depuis le 1er juillet au 31 juillet, concernait exclusivement que la pêche artisanale maritime. En l’absence de cette fermeture qui s’est terminée le 31 juillet, nous avons quand même la pêche industrielle maritime et lagunaire qui continue jusqu’à la fin du mois d’août ».
Sidi Touré a salué le regard assez participatif et l’engagement citoyen dans la gestion des ressources halieutiques observés durant cette période de fermeture. « Il est bon de féliciter ceux qui ont maintenu la fermeture biologique pendant toute cette période d’un mois, qui constitue la majorité des poissons qu’on retrouve dans notre assiette.
Mais nous allons devoir encourager les industriels qui, eux, devront se soumettre à la fermeture qui va continuer de s’étaler jusqu’à la fin du mois d’août. Donc c’était vraiment faire ces deux constats et remercier véritablement l’engagement des acteurs de la pêche ivoirienne que ce soit les marailleuses, les pêcheurs et même les transformateurs et les industriels de cet engagement vers cet intérêt commun.

Nous avons dit cette année, la mesure avait une forme assez exceptionnelle dans la mesure où nous avons lancé aussi ce que nous avons appelé l’engagement citoyen dans la fermeture. A l’effet que sur le maritime c’était vraiment l’obligation, mais sur le continental c’était l’exception et l’engagement citoyen », a ajouté le ministre.
Ledebativoirien.net
DJIBRIL PARKER
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN
Subscribe to get the latest posts sent to your email.