Les quatre militants du RHDP de Guinteguela (à Touba),Bamba Ismaila, Soumahoro Kanvaly, Bamba Kanvaly et Dosso Vassamouka, aux mains de la justice accusés d’agression sur le responsable de la Commission électorale indépendante locale ont été sévèrement punis. Deux ans de prison ferme.
Après deux publications sur la crise au sein du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie-RHDP dans le Bafing, consécutives aux événements qui se sont déroulés, ils y quelques jours à Guinteguela à Touba, la rédaction de ledebativoirien.net est constamment alertée d’indignation. Ce sont des militants et amis des condamnés désabusés qui ont joint la rédaction.
«Nous ne comprenons pas bien cette affaire. Les camarades de lutte ont été condamnés, jeudi dernier à deux ans de prison, mais voilà que les élus nous demandent de nous calmer et que tout va se régler en famille. Nous pensions que, lors du procès, le jugement serait reporté, mais le verdict a été terrible pour nous. Lorsque l’on nous a dit que tout va se régler dans le calme, qu’est-ce que les élus et cadres veulent? C’est vraiment grave ce que nos dirigeants ont fait à nos amis. Comment les cadres du RHDP peuvent mettre leurs propres militants en prison ? ».
Pour ces militants, c’est le signe que la direction à Abidjan ne contrôle pas la réalité du terrain : «La direction ne sait pas que les militants sont menacées jusqu’à l’emprisonnement . Des militants de leur propre parti. C’est simplement pathétique et décevant où les prisons sont une réelle menace pour la santé en ce temps du Coronavirus…».
Aux côtés du député et de l’ancien maire de Guintégué, les militants emprisonnés auraient menacé le commissaire politique de la CEI du village de Guintéguéla, qui à la suite des faits a décidé de saisir le tribunal. Deux ans de prison donc pour Bamba Ismaila, Soumahoro Kanvaly, Bamba Kanvaly et Dosso Vassamouka, pour des faits qu’ils nient en bloc.
HM
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