Sangaré Sidiki Boubacar purge en ce moment une peine ferme de 20 ans de prison au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan. C’est connu de tous. Mais de sa détention, il est très actif, ce que tout le monde ne sait pas encore.
En fait, dès l’écho de ce que, la demande par le Secrétaire général et administrateur délégué du RCEEDAO de l’annulation de l’Arrêté n°0649, du 18 juin 2020 de son Organisation par le Conseil d’État, a été déclarée irrecevable à l’audience du 10 décembre 2025, le détenu, de sa cellule s’est manifesté immédiatement devant le tribunal.

Il a servi une assignation le 12 décembre 2025 en démolition et en expulsion contre dame Bamba Barakissa ayant acquis une parcelle sur le site d’Akandié, site de plusieurs lots ont été mis en vente par Sangaré Sidiki Boubacar et autres sous le Réseau des Experts Européens, Département Afrique de l’Ouest- RCEEDAO qu’il dit avoir transformé en OMEX- l’Organisation Mondial des Experts-OMEX. Les membres du RCEEDAO dénoncent une manœuvre de plus du détenu.
De quoi s’agit-il encore avec Sangaré Sidiki Boubacar
De son lieu de détention, il vient d’assigner en déguerpissement et en démolition dame Bamba Barakissa et d’autres d’avoir à comparaitre le lundi 22 décembre 2025 par devant le Tribunal de Première Instance de Bingerville. En soutien à son action, il déclare que le Réseau des Experts Européens, Département Afrique de l’Ouest-RCEEDAO qu’il présente avoir transformé en : l’Organisation Mondial des Experts-OMEX est propriétaire d’une parcelle de terrain de 42.320 m2, avec un ACD obtenu le 26 novembre 2014 du lotissement d’Akandjé, dans la commune de Bingerville, titre foncier 203.7112 de la circonscription foncière d’Allobé.
Que dans le cadre de ses activités, l’ex RCEEDAO, devenu sa nouvelle structure OMEX (ce que les membres actifs actuel du RCEEDAO dénoncent comme étant du faux) a conclu un contrat de vente de la parcelle de terrain avec la société Africk Contractor ; et que ladite société n’ayant pu satisfaire à la condition du paiement total du terrain s’est vu résilier le contrat, le 5 février 2016 par devant le Tribunal de premier instance d’Abidjan, le 6 février 2023.

Que suite à cela, l’OMEX a procédé à des ventes de la parcelle à plusieurs personnes et qu’un de ses clients se voit confronter à une personne sur sa parcelle achetée à l’ex RCEEDAO devenu OMEX, et qu’il convient de faire arrêter les travaux engagés par elle sur le terrain de son client.
Sangaré Sidiki Boubacar de sa cellule au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan soutient que le RCEEDAO devenu OMEX disposant d’un ACD sur la parcelle est fondé à demander à toute personne occupant une parcelle de ce terrain, soit déguerpit et sollicite du tribunal d’ordonner la démolition de toutes constructions réalisées sur la parcelle querellée.
Sangaré Sidiki Boubakar récidive une action déjà perdue
C’est donc la surprise dans les rangs des propriétaires terrains et membre du bureau du RCEEDAO. Au constat, une telle assignation a été servie à un groupe de personnes dont le Secrétaire général du RCEEDAO, Diabaté Vassiriki, le jeudi 12 septembre 2024 avec les mêmes motifs ‘‘’démolition déguerpissement’’ parce qu’il détient un arrêté ministériel N°0664 qui transforme le RCEEDAO en OMEX. Mais, la Cour d’Appel n°0197/2020 du jugement n°7603/18 avait déjà tranché :
« Le ministère public contre Sangaré Sidiki Boubacar, nature du délit : Faux et usage de faux. Décision contradictoire : déclare Sangaré Sidiki Boubacar, irrecevable en son jugement correctionnel d’itératif défaut N°1958 rendu par le Tribunal du siège en date du 16 avril 2019 ; le condamne aux dépens de l’instance ». Une décision qui met fin (ou qui devrait mettre) aux actes de celui qui s’est prévalu durant des années, premier responsable du Réseau des Chambres des Experts Européens-Département Afrique de l’Ouest-RCEEDAO.
« La Grosse au Tribunal correctionnel suivie d’un Certificat de Non Appel en date du 13 août 2024 est connu de Sangaré Sidiki Boubacar qui a été révoqué du RCEEDAO en février 2018, une décision notifiée le même mois au ministère des Affaires étrangères.

Sangaré Sidiki Boubacar sera condamné définitivement le 14 janvier 2020, pour faux et usage de faux pour avoir organisé une assemblée générale au nom du RCEEDAO en mai 2020 et ayant sollicité la transformation du nom de cette organisation de droit belge en, OMEX. En jouant sur certainement sur un manque de contrôle de l’administration, il a pu obtenir un Arrêté administratif N°0649 de son Organisation.
A partir de ce flou administratif, Sangaré Sidiki Boubacar se réclame aujourd’hui responsable résident d’OMEX dit-il ex-RCEEDAO. Mais a regard des pièces fournis au tribunal, la Cour d’appel d’Abidjan a suspendu sa décision de possession des terrains par l’ordonnance N° 00586/ 2024, le 28/8/2024. Dès lors que la juridiction judiciaire suspend une décision, le titre dont il se prévaut n’est plus valable, jusqu’à ce que la Cour d’appel vide sa saisine.
Et si les propriétaires ne sont pas satisfaits de cette décision, ils peuvent saisir encore à nouveau la cassation tout en remplissant les délais de rigueur.», explique le représentant légal du RCEEDAO, Vassiriki Diabaté. « La parcelle de 73 603 m², appartient aux héritiers de Feu Meye Becho. En utilisant comme couverture l’organisation RCEEDAO, à travers son organisation OMEX Sangaré Sidiki Boubacar fait du faux. En 2019, le Tribunal correctionnel a été saisi par les ayants droits et Sangaré a été condamné pour faux, usage de faux et usurpation de titre», soutient le responsable du RCEEDAO.
Des interrogations dans le cas Sangaré Sidiki
Autre fait qui interroge. Quelle est la portée de la décision prononcée par la 1ère Chambre de jugement A du Pole Pénal Économique et Financier d’Abidjan, à Abidjan, le 16 Juillet 2025, dans l’affaire : Compaoré Timpiga Appolinaire & MP C/ Sangaré Sidiki Boubacar & autres à son audience du mercredi 16 juillet 2025, pour laquelle Sangaré est en détention. Le Tribunal vidant son délibéré statuant ainsi:
« PAR CES MOTIFS

Statuant publiquement, contradictoirement à l’égard de Monsieur Sangaré Sidiki Boubacar (….) Déclare Sangaré Sidiki Boubacar coupable des faits d’association de malfaiteurs, faux et usage de faux et d’escroquerie portant sur la somme de 3.100.000.000 FCFA mis à leur charge ; Déclare en outre Sangaré Sidiki Boubacar, coupables des faits de blanchiment de capitaux ;
En répression, les condamne :
SANGARE SIDIKI BOUBACAR à 20 ans de prison et à 15.000.000.000 FCFA d’amende ; Condamne en outre les prévenus à cinq (05) ans d’interdiction de paraître sur le territoire de la République, trois (03) ans de privation des droits civiques et politiques, six (06) ans d’interdiction d’exercer des fonctions de direction ou de gérant de société (…)… ».
Au regard de la force et la teneur de cette décision judicaire, Sangaré Sidiki Boubabacar peut-il valablement engager des actions contre une personne en justice ? Alors qu’il a perd pour trois (03) ans, ses des droits civiques et politiques, et six (6) ans d’interdiction d’exercer des fonctions de direction ou de gérant de société…Il se déclare encore gérant de l’organisation OMEX ! Les propriétaires terriens et acquéreurs de lots à Djibi village à Abidjan, annoncent déterminés à poursuivre leur action devant le Conseil d’Etat à l’effet de voir annuler de l’arrêté n°0649, du 18 juin 2020 du ministère de l’Intérieur. Une arme?
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GRACE OZHYLLY
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